Algérie : une députée française brièvement arrêtée sur le chemin du retour

Image pixabay

Une députée française du parti politique La France Insoumise a été récemment interpellée lors de son séjour en Algérie. Mathilde Panot ainsi que sa délégation ont été à deux fois arrêtées hier mardi 1er octobre 2019, à Béjaïa au nord du pays. Mais à en croire le parti politique auquel appartient la députée, c’est après l’intervention du ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian que Mathilde Panot a pris le chemin de l’aéroport pour retourner en France. Ainsi, il est prévu qu’elle arrive à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, accompagnée de sa délégation ce soir à 22h20.

Ils avaient été retenus sans motifs

La députée Mathilde Panot avait indiqué sur son compte Twitter, que sa délégation et elle avaient été retenues pendant 1h15, et cela sans motifs. Peu de temps après on les relâche. Après qu’ils aient eu le temps de faire des tours dans la ville et de manger, on les interpelle une seconde fois. Et là c’est parti pour 3h de garde, sans motifs au niveau d’un barrage routier. La parlementaire explique que leurs passeports avaient été confisqués et qu’une conférence avec les citoyens était prévue concernant l’écologie et les révolutions citoyennes.

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Elle était en Algérie depuis le 29 septembre 2019

Soudainement elle apprend que la conférence a été annulée. Mais dans ses propos, elle fait remarquer qu’elle n’est pas venue semer le trouble en Algérie. Lors de son séjour en Algérie, Mathilde Panot avait fait savoir lundi dernier sur sa page Facebook, qu’elle était en terre algérienne depuis le 29 septembre, pour militer en faveur de la révolution citoyenne. Ainsi elle avait laissé voir sur le réseau social, que c’était pour effectuer une rencontre avec les actrices et acteurs du mouvement populaire, dans le but d’apprendre, de comprendre et d’exprimer la solidarité de son parti envers cette révolution du sourire.

La parlementaire avait souligné qu’ils avaient rencontré des députés du réseau de lutte contre la répression, pour les libertés démocratiques et la libération des détenus d’opinion, du Mouvement Démocratique et Socialiste (MDS), du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) ainsi que les responsables du Parti Socialiste des Travailleurs (PST).

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