Au lendemain de la fin du dialogue politique initié par le président de la République Patrice Talon, l’ancien vice-président de l’assemblée nationale Eric Houndété tacle le chef de l’Etat. Dans son intervention sur Rfi tôt ce dimanche matin, l’ancien député Eric Houndété a été clair et précis. Pour lui, la première chose à retenir est que le dialogue politique de Talon dont les travaux ont eu lieu les 10, 11 et 12 octobre 2019, n’en est pas un.
Il estime qu’un dialogue ne se termine pas par des doléances mais plutôt par des accords. Et donc le dialogue politique tel que mené, n’est qu’une farce où le chef de l’Etat a le dernier mot «c’est-à-dire que c’est lui qui décide et la contribution des autres ne compte pas». Il pense donc que «ce dialogue ne peut pas être considéré comme tel».
Pas que les problèmes de texte
La deuxième chose qui, selon l’ancien vice-président de l’assemblée nationale, est importante est que le discours du chef de l’Etat ramène l’ensemble de ces trois jours de travaux à des possibles modifications des textes. «J’ai toujours dit que les problèmes que nous avons ne sont pas que les problèmes de textes», a réaffirmé Eric Houndété.
L’ancien vice-président pense que «pour qu’il y ait la paix dans ce pays, il faut les élections législatives tout de suite». C’est pourquoi les forces de l’opposition ont demandé qu’il y ait un parlement temporaire «qui organise le dispositif pour qu’il y ait ces élections».
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Eric Houndété estime que «s’il y a une volonté populaire que se dégage, qui veut le change et qui travaille pour la paix, on doit trouver le mécanisme» nécessaire pour y arriver.
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