Bénin: « Ceux qui nous dirigent n’ont qu’un seul objectif, l’exclusion » (Donklam Abalo)

Invité sur Sikka Tv dans l’émission « 100% Bénin » de ce mardi 8 octobre 2019 au sujet du dialogue politique qui s’ouvre le 10 octobre prochain à Cotonou, le porte-parole de l’Union sociale libérale (Usl) qui n’est pas invité à cette rencontre, est revenu sur le nœud de la non-délivrance du récépissé à ce parti. Le parti Union sociale libérale (Usl) n’est pas convié au dialogue politique convoqué par le président de la République du Bénin pour les 10, 11 et 12 octobre prochain à Cotonou.

La rencontre n’est ouverte qu’aux partis ayant obtenu leur récépissé de conformité à la nouvelle Charte politique en République du Bénin. L’Usl ne l’a pas encore parce qu’elle ne s’est pas pliée aux nouvelles exigences du ministre de l’intérieur et n’est pas prête à le faire suivant la logique qu’elle défend, à en croire son porte-parole.

Publicité

Chassé Sébastien Ajavon

Pour Donklam Abalo,ces exigences se résument en « la volonté du ministre de l’intérieur de chasser Sébastien Ajavon » du poste de président d’honneur de l’Usl parce qu’il aurait étécondamné à une peine infamante » . «C’est tout leur problème »,confie le porte-parole de l’Usl. Il affirme qu’« accepter, c’est reconnaître que Ajavon a été condamné». «Nous ne ferons pas cet aveu… Pour nous, Ajavon n’est pas condamné», défend-t-il.C’est la ligne du parti, à l’en croire.

Il soutient que cette condamnation n’existe pas, rappelant que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) à ordonner à l’État béninois,de suspendre, jusqu’à la décision définitive de la Cour de céans, l’exécution du jugement n°007/3C.COR du 18 octobre 2018 de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) du Bénin concernant Ajavon. Aussi, l’Etat béninois n’a-t-il pas respecté le délai donné par cette Cour.

Tout pour exclure

Tout ceci, n’est que la marque du pouvoir actuel qui se résume à l’exclusion, selon Donklam Abalo. «Ceux qui nous dirigent n’ont qu’un seul objectif, l’exclusion» affirme-t-il. Il en veut pour preuve ce dialogue programmé pour le 10 octobre prochain. « C’est une rencontre d’exclusion », dit-il du fait que tous les partis n’y sont pas conviés.

Il soutient que la sincérité dans un dialogue pour régler un problème demande qu’on fasse table rase du passé et qu’on invite tout le monde à la table de discussion et non faire des tris.

2 réponses

  1. Avatar de Moutawakilou
    Moutawakilou

    Tu aurais mieux fait de te taire, car tu es hors sujet, mon ami.
    Le problème n’est pas Ajavon ou n’importe qui d’autre. Le problème est qu’il ne revient pas au Ministère de l’intérieur, ni à aucun membre d’aucune institution de l’Etat, de désigner les dirigeants d’un parti. Les partis disposent de statuts qui régissent celà. Tu comprends maintenant ou bien tu veux continuer à résonner au lieu de raisonner?

  2. Avatar de ghislain
    ghislain

    Monsieur ABALO un parti politique ne se résume pas à une seule personne. Supposer qu’une entreprise de Ajavon est en difficulté à cause d’un employé, penses-tu que Ajavon hésiterait à éloigner cette personne de l’entreprise afin de régler le problème. Tu résumes le parti à Ajavon, donc après lui USL n’existera plus? Essayez de convaincre le bâilleur de fonds de l’USL de séparer sa personne physique de la personnalité juridique de l’USL. Bientôt les élections locales, communales et municipales ce serait dommage d’en être exclu de votre propre fait.
    Ajavon n’est pas égale à USL. Inscrivez-vous dans la nouvelle dynamique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité