Destitution de Trump : Se sentant tiraillé de partout, un ex-conseiller se tourne vers la justice

L’enquête lancée par les Démocrates dans le cadre de la procédure de destitution de Donald Trump se poursuit. Mais le moins que l’on puisse dire, les collaborateurs de l’actuel locataire de la Maison Blanche ne rendent pas la tâche facile à la Chambre des Démocrates. Alors qu’il était attendu devant le Congrès ce lundi 28 octobre 2019, Charles Kupperman ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale du président était absent comme certains de ses collègues de la Maison Blanche.

Il attend la décision du juge…

Cet ancien proche collaborateur du président américain s’est tourné vers un juge pour savoir s’il devait se conformer à la citation à comparaître de la Chambre. Selon les propos tenus par son avocat sur cette situation, son client subit une pression du pouvoir exécutif et législatif dans cette affaire. La présidence estime que l’action engagée par la Chambre des représentants est illégale. Par contre, le Congrès invite son client à venir faire une déposition. Aussi, l’avocat invite-t-il les tribunaux à indiquer à son client la voie normale à suivre.

Publicité

Une manœuvre pour échapper à l’assignation?

Selon la plainte déposée le vendredi dernier par l’ancien adjoint de John Bolton il «fait face à des demandes irréconciliables des branches législatives et exécutives du gouvernement». Mais du côté des élus Démocrates en charge de l’enquête, ce sont juste de moyens d’échapper à la convocation. Dans une lettre qu’ils ont publiée le samedi dernier, ils dénoncent « une tactique évidente et désespérée de la part du président pour retarder et entraver les fonctions constitutionnelles légales du Congrès et dissimuler les preuves de sa conduite de l’enquête d’imputation ».

L’avocat de Charles Kuppermann’a pas tardé à répondre à cette correspondance. Il a également saisi par écrit le Comité du renseignement de la Chambre est expliquant que son client se conformerait à la décision de la Justice. « Si la position de vos clients sur le fond de cette question est correcte, elle prévaudra devant les tribunaux et le Dr Kupperman, je vous assure encore une fois, se conformera au jugement de la Cour » explique notamment Me Charles Cooper.

Notons que l’enquête enclenchée par la Chambre des représentants fait suite à un échange téléphonique qu’il y a eu entre Donald Trump et son homologue ukrainien. Le président américain aurait demandé à Volodymyr Zelensky de mener des enquêtes sur son challenger Joe Biden.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité