Ce mercredi 30 Octobre, le tribunal correctionnel de Rennes était appelé à statuer sur un cas de voies de faits à l’endroit d’une femme enceinte. C’est connu, chez la femme enceinte, la violence affectait non seulement sa santé physique et psychologique, mais pouvait également perturber la croissance et le bon développement du fœtus. Mais pour le tribunal, le fait même de lever la main sur une femme enceinte, était une violation d’une norme sociale tacite. Le juge condamnait, le père à 32 semaines de prison.
Un avertissement pour le père violent
Au tribunal, le père, un jeune homme âgé de 24 ans aurait montré du regret pour l’acte commis ; incitant probablement le tribunal à prononcer sa condamnation avec sursis. Le jeune homme serait donc dispensé de prison mais devrait à l’avenir ne plus réitérer ce genre d’actes.
Dans les faits, le jeune sous l’influence de l’alcool frappait, le 5 septembre dernier, au ventre sa compagne alors enceinte de huit mois. Le lendemain, la jeune mère était admise en clinique où elle donnait naissance à un bébé dont les jours seraient toujours menacés.
Cependant selon, les experts appelés à témoigner, il serait difficile de corréler la naissance prématurée du bébé, aux coups reçus la veille par la mère. Puisque la mère aurait elle-même, une mauvaise hygiène de vie, consommation d’alcool et de drogues dures. Mais une chose serait plus plausible, c’est que la mauvaise santé du bébé serait beaucoup plus liée à la consommation de l‘alcool.
Car, selon les médecins, une fois absorbé, l’alcool se diluerait dans le sang de la mère, et se rendrait au placenta, puis s’introduirait directement dans le sang du fœtus. Le fœtus recevant dans le sang la même concentration d’alcool que la mère ; il s’en suivait des complications et des malformations congénitales pour le bébé.
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