Menaces ou plan B ? On retient juste d’une déclaration qui a été faite ce mardi 8 octobre 2019 que les Kurdes syriens ne comptent pas laisser le vide qu’aura créé le départ des forces américaines, surtout que la Turquie menace de les attaquer. Selon les propos d’un haut responsable de l’administration kurde, il n’est pas exclu l’option d’avoir comme nouvel allié la Russie dirigée par Vladimir Poutine ou le régime syrien de Bachar el-Assad. Depuis l’annonce du départ des troupes américaines, beaucoup de voix s’étaient élevées pour dénoncer cette politique de l’administration Trump. Les Forces démocratiques syriennes qui luttaient aux côtés des Etats-Unis contre le groupe Etat-Islamique crient à une trahison.
Des discussions en vue…
Aussi, ce responsable de l’administration kurde annonce-t-il être prêt à mener beaucoup d’actions dans le but de maintenir leur autonomie. « Nous pourrions discuter avec Damas ou la partie russe pour combler ce vide ou bloquer l’attaque turque. Cela pourrait donc évoluer et il pourrait y avoir des réunions et des contacts en cas de vide sécuritaire » a notamment annoncé Badran Jia Kurd.
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De son côté, la Turquie n’a cessé de lancer des menaces à leur endroit. Selon une annonce qui avait été faite par le ministère de la Défense de la Turquie le lundi dernier, Ankara s’est apprêté pour une possible opération militaire au nord-est de la Syrie.
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