L’offensive lancée par les troupes Turques contre les Forces Kurdes en Syrie continue d’occuper l’actualité. Les médias rapportent une réponse assez drôle d’Hillary Clinton à la lettre qu’avait envoyée le président américain à son homologue turc pour le dissuader de lancer l’offensive. En effet ce dimanche 20 octobre, sur le réseau social à l’oiseau bleu, l’ancienne secrétaire d’État a publié une vielle lettre datant de la période de la guerre froide. Elle l’avait en effet attribuée à John Fitzgerald Kennedy.
« Ne faites pas le con… »
Le 35ème président des Etats-Unis s’adressait en des termes très peu diplomatiques à un responsable de l’Union Soviétique au temps fort de la crise des missiles en 1962. Selon la lettre publiée sur Twitter par l’épouse de Bill Clinton, l’ancien président américain demandait à Nikita Khrouchtchev de ne pas faire le « con » et d’accéder à la doléance relative à l’enlèvement de ses « missiles de Cuba ». Il poursuit ladite lettre en faisant remarquer qu’une action pareille serait à son actif. « Tout le monde dira : « Vive Khrouchtchev! Vous êtes le meilleur! » » a-t-il ajouté.
Il envisage également le scénario relatif à un refus du dirigeant soviétique d’obtempérer. « Mais si vous ne le faites pas, tout le monde fera « quel trou du c*l » et appellera votre pays pourri « L’Oignon Soviétique ». Vous me les cassez vraiment, là. Je vous passe un coup de bigo plus tard. Câlins, John Fitzgerald Kennedy.» aurait notamment écrit l’ancien locataire de la Maison Blanche. Le choix de cette période pour faire cette publication sur Twitter n’est simplement pas anodin.
« Ne faites pas l’idiot! »
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La lettre publiée a beaucoup de points de ressemblance avec celle envoyée par Donald Trump au chef d’Etat Turc pour essayer d’éviter l’attaque contre les Kurdes. Elle est même presque identique. Le milliardaire républicain avait employé le même registre pour s’adresser à Recep Tayyip Erdogan le 9 octobre dernier. La structure de la missive était également la même. « Ne jouez pas au dur! Ne faites pas l’idiot! Trouvons un bon accord ; Je vous téléphonerai plus tard » avait envoyé Donald Trump à son homologue alors que les affrontements étaient imminents entre forces turques et kurdes.
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