Voile en France : Yassine Belattar tacle le ministre de l’Education

Yassine Belattar. (Bruno Coutier pour l'Obs)

Le ministre français de l’éducation , Jean-Michel Blanquer, déclarait il y a quelques jours, que le port du voile par les femmes musulmanes n’était pas quelque chose à encourager dans la « société » française. Une position venant d’un officiel, qui si elle avait été fortement critiquée, notamment par des voix de la majorité présidentielle ; avait surtout eu le mérite de susciter l’ire de Yassine Belattar, humoriste et ancien membre du Conseil Présidentiel des Villes.

Quand Belattar règle ses comptes avec Blanquer

Le 13 octobre dernier, le ministre de l’éducation déclarait sur les ondes d’un média français que ; « le voile n’est pas souhaitable dans notre société, ce n’est pas quelque chose à encourager ». Et malgré la vague de mécontentement et de polémiques que sa déclaration avait suscité, le ministre, le Mercredi suivant sur les ondes de France Inter, remettait un couvert en disant qu’il assumait pleinement ses propos.

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« Sapristi, ne comptez pas sur moi pour avoir honte du modèle républicain français (…) vous prononcez une phrase comme « Le voile n’est pas désirable », vous avez toute la terre qui vous traite de réactionnaire alors que vous n’êtes que républicain » s’était exprimé le ministre. Des propos inadmissibles pour l’humoriste, Belattar qui ce mardi, sur les ondes d’une autre radio, Radio France internationale, déclarait de façon péremptoire, « On a un ministre de l’éducation nationale qui n’est même pas éduqué ».

« Ce provocateur doit rendre des comptes »

Pour Belattar, les propos du ministre seraient offensants à plus d’un titre. D’abord parce que la polémique serait partie d’un professeur, et ensuite, parce que vu les problèmes ‘’véritables ‘’ auxquels seraient confrontés les acteurs de ce département, travaillant dans des conditions « précaires » ; le ministre lui préférait se focaliser sur l’hijab. En tous cas lui conseillait l’humoriste, « Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93», le  département de Seine-Saint-Denis où l’Islam confessionnel se rejoindrait à un islam identitaire.

Mais précisait-il, tout de suite, « Je ne dirais pas non plus (qu’il est en danger), j’ai déjà assez de problèmes comme ça. ». Mais le mal était fait et de nombreuses voix , notamment celle de Marine Le Pen ou de Eric Ciotti membre de l’UMP, se seraient élever pour condamner les propos de l’humoriste. « Ce provocateur doit rendre des comptes » avait tweeté le député des Alpes Maritimes.

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