Alimentation : voici pourquoi certains détestent autant les légumes

La science vient-elle de découvrir la raison pour laquelle certaines personnes n’aiment pas manger des légumes ? En effet, certains ne semblent jurer que par la viande, les féculents et les fruits, mettant de côté les légumes et toutes les bonnes choses que ces aliments peuvent nous amener. Si, pendant longtemps, personne n’a su pourquoi ces derniers étaient tant détestés, il semblerait qu’un gène soit à l’origine de ce désamour.

En effet, un groupe d’Américains présentera lors des prochaines sessions scientifiques de Philadelphie sa toute nouvelle trouvaille. Selon ces scientifiques, un gène rendrait amer le goût de certains légumes, comme les brocolis ou le chou. Résultat, l’expérience est beaucoup plus désagréable pour certaines personnes que pour d’autres. 

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La science a parlé

Tout s’explique assez facilement. En effet, l’être humain dispose de deux gènes du goût, appelés AVI et PAV. Dans le cas où les deux gènes sont des gènes AVI, alors le goût amer ne sera pas prononcé et l’aliment sera plutôt bien perçu. Les personnes disposant des gènes AVI et PAV commenceront à avoir un goût amer, dénaturé alors que celles et ceux qui disposent du double gène PAV trouveront les aliments « exceptionnellement amers ».

Le gène du goût, responsable ?

Afin de parvenir à ce résultat, les scientifiques ont étudié les repas de 175 personnes. Très vite, ils se sont aperçus que les personnes disposant des deux gènes PAV mangeaient beaucoup moins de légumes que les autres, jusqu’à deux fois moins. « Ces personnes sont susceptibles de trouver les brocolis, les choux de Bruxelles et les choux désagréablement amers », confirme ensuite Jennifer Smith, scientifique derrière cette étude, et ce, quand bien même ces aliments sont relativement importants pour notre santé.

De plus, les personnes concernées par le double gène PAV ont tendance à rajouter du sel et du sucre dans leur assiette afin d’atténuer le goût amer. Là encore, il s’agit d’un mauvais point puisqu’il est conseillé de limiter l’apport en sel et en sucre. « Ils peuvent également réagir négativement au chocolat noir, au café, et même parfois à la bière » rajoute la scientifique, qui espère un jour être en mesure d’utiliser le code génétique afin de déterminer les aliments que les personnes concernées ne pourront plus consommer.

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