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Bénin : L’Ong Alcrer et le Fonac souhaitent la relecture de la loi contre la corruption

Le Bénin dispose depuis 2011 d’une loi portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes. Mais ce texte ne semble plus rassurer les organisations de la société civile. Du moins, l’Ong Alcrer et le Fonac.  Hier vendredi 22 novembre, ils ont remis aux représentants de l’exécutif, du législatif et des institutions de la République,  le document de position de la Société civile relatif à la relecture de la loi portant lutte contre la corruption et autres infractions connexe au Bénin.

La cérémonie s’est déroulée au Bénin Royal Hôtel de Cotonou. Dans son allocution, le président de l’Ong Alcrer Martin Vihoutou Assogba, a évoqué la loi portant lutte contre la corruption votée en 2011. A l’en croire, ce texte a suscité beaucoup d’espoirs et a permis au Bénin de s’approprier les normes des principales conventions internationales, notamment la convention de l’Union Africaine en 2003 et celle des Nations Unies en 2005.

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Mais « après quelques années de mise en œuvre, cet instrument juridique a montré certaines limites que plusieurs études ont appelé à corriger ». Le ministre de la justice également présent à la cérémonie, s’est réjoui de l’initiative prise par le Fonac et l’Ong Alcrer. « La lutte contre la corruption et l’impunité est l’un des axes majeurs des actions du gouvernement du Président Talon » fait savoir Sévérin Quenum.

La lutte contre la corruption est une bataille de tous les jours

Il promet que le gouvernement examinera avec la plus grande diligence les recommandations et points d’attention du document élaboré par les deux organisations. L’honorable Benoît Dègla, qui représentait l’Assemblée nationale, a quant à lui indiqué, que le lutte contre la corruption est une bataille de tous les jours. Il est donc important de mener frontalement la lutte contre ce fléau qui laisse les peuples dans la pauvreté selon ses dires.

« L’Assemblée nationale ne ménagera aucun effort sur le plan normatif pour l’efficacité de la lutte contre la corruption » a-t-il promis. Outre le garde des sceaux et le député, des responsables et représentants d’institutions et de ministères ont honoré de leur présence la cérémonie de remise du document.

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