Déclaration d’impôts : Après un camouflet judiciaire, Trump contre-attaque

Donald Trump va-t-il s’en sortir ? Le président américain, qui ne souhaite absolument pas dévoiler ses déclarations d’impôts a décidé de saisir la Cour suprême américaine afin de faire en sorte que cette dernière empêche un procureur de la dévoiler. Selon lui, l’immunité procurée par la Maison Blanche lui permet d’éviter d’avoir à faire face à ce genre de chose.

La décision elle, sera rendue au mois de janvier prochain. Très attendue, celle-ci pourrait bien être considérée comme un vrai teste en ce qui concerne la séparation des pouvoirs au point d’avoir des répercussions sur les assignations à comparaître dans la bataille de l’impeachment. Pour rappel, Cyrus Vance, procureur de Manhattan a réclamé que les déclarations d’impôts du président américain, couvrant la période 2011-2018, soient dévoilées. En effet, ce dernier estime qu’il pourrait retrouver la trace d’un paiement effectué à Stormy Daniels dans ces dossiers. Le président américain est accusé d’avoir acheté le silence de l’ancienne actrice X afin de concourir le plus sereinement possible à la présidence.

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La pression s’accentue

Si le président américain n’avait, jusque-là, pas été inquiété, une cour d’appel fédérale a estimé que le cabinet comptable mandaté par Donald Trump n’avait absolument aucune raison de garder ces documents secrets. Une demande politique selon Jay Sekulow, avocat du président américain, qui estime que son client devrait bénéficier de l’immunité offerte par sa profession contre tout processus pénal mené à son encontre. Ce n’est pas toutefois pas la première fois qu’un président américain fait face à ce genre de manœuvres.

Trump, entendu ou débouté ?

En 1974, Richard Nixon avait ainsi été poursuivi et forcé de remettre les enregistrements liés au Watergate. Résultat, ce dernier a été forcé de démissionner. Incriminé, il n’a eu d’autres choix que de quitter son poste. Plus de vingt ans plus tard, en 1997, c’est Bill Clinton qui a été obligé de témoigner dans la plainte au civil déposée par Paul Jones. Aujourd’hui toutefois, la Cour Suprême est du côté conservateur avec cinq représentants sur neuf. Rien ne dit toutefois que l’argumentaire concernant l’immunité absolue aille en faveur du chef de l’État d’autant que celui-ci a été raillé à plusieurs reprises par des élus de tous bords.

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