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Donald Trump : un témoin de la procédure de destitution accusé d’abus sexuels

Gordon Sondland, ambassadeur des USA auprès de l’Union européenne et l’un des principaux témoins de l’enquête pour la destitution du président Trump, initiée par la Chambre des Représentants,  était accusé d’inconduite sexuelle dans un rapport publié ce mercredi. Les trois femmes à l’origine de l’accusation occuperaient des postes assez importants. Pour Sondland et son avocat ce ne seraient qu’allégations.

Un témoin-Clé discrédité ?

Le rapport ayant été publié dans plusieurs organes de presse, presque simultanément, ferait état d’attouchements, d’harcèlements et de représailles professionnelles de la part de Sondland après que celles-ci aient rejeté ses avances. Il s’agit de Nicole Vogel, propriétaire du magazine Portland Monthly ; Jana Solis, directrice d’assurances  et de Natalie Sept, conseillère politique.

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Les femmes auraient toutes eu des liens professionnels avec Sondland, allant de la négociation d’investissements potentiels à l’offre de conseils de carrière ou d‘image. Elles auraient déclaré que Sondland aurait profité de sa position pour essayer de les embrasser de force, de les toucher sans leur consentement, allant même jusqu’à se dénuder devant elles.

Ces faits s’étant déroulés avant l’entrée de l’Ambassadeur au Département d’Etat l’an dernier. Pour Gordon Sondland ambassadeur des USA auprès de l’Union Européenne, toutes ces accusations seraient fausses et « montées de toutes pièces » à des fins politiques.

Selon le diplomate, ces accusations apparaissaient un peu trop opportunément alors qu’« elles n’avaient jamais été mentionnées sous quelque forme que ce soit au cours des 10 à 16 dernières années; (…) bien que de telles plaintes auraient facilement pu être diffusées via plusieurs canaux ».

Son avocat, James McDermott, dans une lettre de réponse à l’un des médias ayant publié le rapport avait lui qualifié ces accusations de
« tentatives éhontées d’exploiter ce qui se passe à Washington (…) en utilisant le mouvement Me-Too  comme arme », afin de discréditer son client et partant son témoignage devant la commission d’enquête sur l’enquête en destitution. Gordon Sondland serait marié et père de deux enfants.

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