France : scènes de guérillas entre la police et les jeunes de banlieues

En France, le climat social est délétère. Entre les manifestations qui s’enchaînent, certains endroits sont le théâtre de terribles affrontements. Ce weekend, la ville de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, a ainsi vécu un véritable déferlement de violence, entre bandes de jeunes et forces de l’ordre, dans la nuit de samedi à dimanche. 

Après que de graves affrontements aient eu lieu, un chapiteau de cirque, valant pas moins de 800.000 euros a été réduit en cendres. Une situation qui irrite la maire, Mme Catherine Arenou (LR), qui ajoute que certains jeunes s’amusent à couper le courant dans toute la ville, et ce, de manière quasi-quotidienne. La situation a toutefois dégénéré ce weekend en prenant une toute nouvelle tournure.

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Des scènes d’une rare violence

Aux alentours de 19 heures, des jets de cocktails Molotov ont été enregistrés par les forces l’ordre, qui ont ensuite du faire face à divers jets de projectiles ainsi qu’à des tirs de mortier jusqu’à 23 heures. L’incendie lui, a eu lieu un peu avant que les choses ne reviennent à la normale. En effet, il était environ 22h30 lorsque le chapiteau s’est retrouvé à brûler. Selon les forces de l’ordre, cet événement, qui a « calmé tout le monde » selon un porte-parole de la police, est d’ordre criminel, deux départs de feu ayant été retrouvés.

L’Intérieur tape du poing sur la table

Ce chapiteau appartenait à Compagnie des contraires, une association implantée localement depuis près de trente ans maintenant. École sociale du cirque, lieu de vie et d’échange ayant accueilli des centaines d’enfants, le chapiteau était l’un des emblèmes de la ville. « On va continuer et on va reconstruire », a pour sa part affirmé Alicia Baudry, secrétaire de l’association, encore sous le choc, qui estime que c’est l’image de toute la ville qui va en pâtir. 

Le chapiteau lui, n’est pas le seul endroit à avoir été visé puisque le bureau d’information jeunesse a lui aussi été visé, heureusement aucun incendie n’y a été déploré. Une situation qui a provoqué la colère de Christophe Castaner, ministre français de l’intérieur, qui a réitéré sa confiance en la police, qui réussira à étudier « les auteurs de ces actes lâches et imbéciles ». 

France : les larmes de Christophe Castaner

En avril 2018, une école maternelle a été brûlée dans le quartier sensible de la Noé, où les acteurs de l’économie souterraine, dérangés par un projet de réhabilitation, ont décidé de faire la guerre aux autorités.

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Une réponse

  1. Avatar de Commentator
    Commentator

    Il serait temps de donner des signes tangibles de reconquête républicaine dans le domaine sécuritaire et judiciaire car au train où vont les choses on part progressivement vers une vraie guerre civile puisque des bandes de vagabons et pillards attaquent littéralement la police et brulent des biens publics, car on leur conteste leurs terrains hors la loi… Même si la situation ne se résume pas à un tout sécuritaire la neutralisation de ces bandits est un préalable à toutes les autres actions.

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