Alors qu’elle risquait d’être excisée, la petite Samira, d’origine ivoirienne, a décidé de fuir son pays en compagnie de son père. Très vite, les autorités ont alors décidé d’expulser cette petite famille arrivée en France sans papiers. Arrivés à Venise, les deux devaient ainsi y être expulsés, dans le cadre des accords de Dublin 3.
Une situation ubuesque aux yeux de Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place Publique, qui a très vite fait en sorte de mobiliser des milliers de personnes à se mobiliser. Face à la pression sociale et médiatique, le gouvernement a d’ailleurs cédé, estimant que le cas de la jeune fille allait être réexaminé, celle-ci risquant de retourner en Côte d’Ivoire une fois arrivée en Italie. « Après étude du dossier par le préfet de Police et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée », a ainsi affirmé le ministre Français de l’Intérieur, Christophe Castaner.
Samira restera en France
Cependant, le combat n’est pas encore gagné, bien au contraire même puisque comme le rappelle le co-fondateur de Place Publique, Raphaël Glucksmann, nul ne sait si oui ou non, Samira et son père recevront un titre de séjour. « On attend de recevoir un document officiel et de connaître la nature du document administratif qui sera donné à Samira et à son papa » a-t-il continué rappelant que Samira, désormais bien installée en France, risquait l’excision si jamais celle-ci venait à rentrer chez elle. Une pétition recueillant pas moins de 150.000 signatures avait alors été lancée en ligne, afin d’appeler les pouvoirs publics à revoir leur stratégie sur ce dossier.
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