Dans la nuit du mercredi au jeudi 14 novembre, les députés de la 8e législature ont voté un nouveau code électoral. Joint au téléphone par la radio nationale, le consultant en gouvernance politique Steve Kpoton relève trois innovations de ce texte. La première est liée à la caution pour les candidats aux élections législatives et présidentielles.
Il dit avoir constaté que ces montants ont été revus à la baisse. La deuxième innovation selon lui, est le remplacement de la Commission électorale nationale autonome (Céna) par un conseil électoral de cinq (5) membres. « Nous avons la Céna qui désormais ne sera plus autonome parce qu’on a décidé de la remplacer par une direction générale des élections chapeautée par le conseil électoral. Sur le plan de la transparence électorale, nous avons reculé » estime Steve Kpoton.
« On s’est juste servi du dialogue politique pour dire qu’on a adopté un nouveau code électoral »
La dernière innovation relevée par le consultant, ce sont les candidatures pour les élections communales. Il dit avoir remarqué que ces pièces doivent être déposées dans les 546 arrondissements de notre pays. Cette nouvelle condition est de son point de vue, « une grave méconnaissance du principe de la décentralisation ou de la gouvernance locale ».On s’est juste servi du dialogue politique pour dire qu’on a adopté un nouveau code électoral, poursuit-il.
L’homme assure pour finir, que tout ce qui a été fait, va dans le sens du renforcement du pouvoir actuel. Rappelons que le dialogue politique s’est tenu au palais des Congrès de Cotonou, du 10 au 12 octobre dernier. Elle a connu la participation des délégués de plusieurs formations politiques. Sauf le Dud de Valentin Aditi Houdé n’était pas présent.
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