Candide Azannai, le politicien philosophe a fait de nouvelles révélations sur sa sortie du gouvernement Talon le 27 mars 2017. C’est à travers un post publié sur sa page Facebook. Selon les écrits du chef du parti Restaurer l’Espoir, un ministre avec qui partageait quelques jours avant sa démission, son intention de quitter le gouvernement lui a fortement conseillé de ne pas passer à l’acte.
« Ne fais pas. Il va te t***. C’est un vindicatif très d********. Il va te t***. Reste quoiqu’il peut te coûter. Je t’en supplie. Tu as raison. Nous tous nous voyons. Mais nous y sommes déjà. Ne vas pas » lui aurait demandé ce ministre. Mais l’ancien député dit n’avoir pas écouté son interlocuteur parce qu’il lui était impossible de rester dans ce gouvernement de « l’omerta ». Un gouvernement qu’il assimile à un milieu « crasseux, au propre comme au figuré ».
Un ancien lieutenant de Talon
Depuis sa démission en mars 2017, Candide Azannai est devenu un contempteur du régime en place. Un régime qu’il a pourtant contribué à installer. Pour mémoire, l’homme politique fait partie des députés de l’époque qui ont soutenu la candidature de l’homme d’affaires Patrice Talon à la présidentielle de 2016. Il rentrera donc logiquement au gouvernement formé par celui-ci après sa victoire devant le banquier d’affaires Lionel Zinsou, candidat du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent ; la formation politique du président sortant Thomas Boni Yayi.
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« Une bonne désertion vaut mieux qu’une trahison »
Candide Azannai était donc un soutien de l’actuel chef de l’Etat mais quand il a commencé par ne plus s’entendre avec le prince, l’homme a quitté le navire. Il paraphrasera d’ailleurs le philosophe Sénèque qui dit qu’une « bonne désertion vaut mieux qu’une trahison ». « Il faut quitter si on n’est pas d’accord » indique l’homme politique.
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