Le Parti communiste du Bénin très remonté suite à la révision de la constitution du 11 décembre 1990. Pour le parti du professeur Philippe Noudjènoumè, cette décision prise par les députés de la 8ème législature, ce mercredi 31 octobre 2019, est un coup d’Etat constitutionnel perpétré par le chef de l’Etat, Patrice Talon. A en croire le Pcb, c’est un acte qui va davantage ruiner le pays.
Au lendemain de l’adoption de la révision de la constitution du 11 décembre 1990 par les députés de la 8ème législature, le Parti communiste du Bénin (Pcb) s’est insurgé contre cette décision du parlement. Dans un communiqué sorti, ce vendredi 1er Novembre 2019, le parti du professeur Philippe Noudjènoumè dénonce « un coup d’Etat constitutionnel aux conséquences incalculables ».
D’après le Pcb, cette révision de la constitution n’est aucunement utile pour le pays. « Il s’agit d’un Coup d’Etat constitutionnel. Et ceci à pas de charge dans un scénario bien huilé par le président Talon et son groupe de comploteurs anti-peuple et anti-démocratie, car une Constitution c’est un Esprit avant d’être la Lettre», s’insurge le Pcb.
A en croire le parti du professeur Philippe Noudjènoumè, il y a plus urgent que la révision de la constitution du 11 décembre 1990. « Les grandes préoccupations du peuple, des travailleurs, des jeunes face à la grande misère, à l’école en manque criard d’enseignants avec des régions entières dans l’eau ne font pas le souci de Talon», déclare le Pcb. D’après le parti, cette révision n’a pas pour objectif le bien-être des populations. « Il faut pour lui réviser la Constitution pour renforcer l’arbitraire et ruiner davantage le pays», critique le parti, acerbe.
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