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Syrie : cacophonie de l’administration Trump

Alors que les États-Unis ont récemment confirmé qu’ils allaient quitter le sol syrien, laissant d’ailleurs la porte ouverte à la Turquie afin que celle-ci attaque les forces Kurdes dans le Nord-Est syrien, le président Trump et son administration viennent de confirmer qu’ils n’envisageaient finalement pas d’arrêter la lutte contre l’EI. Une sortie qui surprend, dans le bon sens, puisque la coalition internationale devrait apprécier.

« Nous devons continuer le combat contre l’EI. » Le message est clair et signé Mike Pompeo, secrétaire d’État américain, qui a souhaité rassurer la coalition internationale, encore sous le choc de l’annonce du départ des forces américaines du sol syrien. L’objectif annoncé lui, est très clair, empêché le retour de l’État islamique, une force djihadiste qui a tout perdu, à commencer par son territoire puis son chef Abou Bakr al-Baghdadi, mais qui reste féroce, revancharde et surtout, en capacité de frapper à n’importe quel moment.

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L’administration Trump change une nouvelle fois de stratégie

Une annonce qui intervient quelques semaines après que l’administration ait imposé un cap bien précis, à savoir, celui du retour des forces engagées. Sous pression et largement critiqué, le président Trump a ainsi changé de cap à de multiples reprises, finissant finalement par annoncer qu’un contingent américain allait rester sur place afin de continuer à protéger les champs de pétrole et les populations. 600 militaires américains devraient donc continuer leur mission. Une confirmation pour la coalition internationale, qu’elle pourra ainsi continuer de compter sur une présence américaine en sol syrien.

« Combattre le terrorisme »

Un haut responsable américain a d’ailleurs été très clair sur le sujet, affirmant que les forces américaines avaient pour mission de « combattre le terrorisme » en empêchant les forces de Daesh d’avoir accès à du financement pétrolier. En effet, l’or noir est une ressource relativement importante pour l’État islamique, qui permet de financer armes, munitions et activités terroristes sur le sol syrien, mais aussi à l’international. Une stratégie assez précise donc, qui tranche avec les récentes tergiversations.

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