WhatsApp, un outil de surveillance ?

WhatsApp, au service de la surveillance ? En effet, une faille de sécurité a récemment été découverte sur WhatsApp, laissant penser que des agences de surveillance aient pu l’exploiter. Un commentaire signé du fondateur de la messagerie Telegram, Pavel Durov. Mais plus que de dénoncer, ce dernier a tenté d’appuyer son point grâce à une série de faits.

Selon les dires de Durov, la faille découverte laisse penser que les messages et les photos des usagers WhatsApp aient pu être vulnérables, c’est-à-dire que tout le contenu d’une conversation était possiblement accessible à quiconque en avait les moyens, les hackers donc, mais aussi les agences gouvernementales. Une sortie pas si anodine pour Durov qui se positionne depuis longtemps déjà, contre la messagerie dont Facebook est le propriétaire. Selon ce dernier, l’application WhatsApp ne sera jamais vraiment sécurisée. 

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WhatsApp et ses problèmes de sécurité

Dans les faits, Durov a comparé la messagerie WhatsApp à un cheval de Troie, utilisé par les espions afin que ces derniers puissent avoir accès à des milliards de photos et de messages. Un programme de surveillance mis en place alors que Facebook n’était pas encore le propriétaire de l’application. « Il serait naïf d’imaginer Facebook changer sa politique même après avoir racheté WhatsApp » a-t-il notamment continué dans un récent poste de blog publié sur Telegram. Afin d’appuyer son constat, ce dernier ajoute que même Brian Acton, créateur de l’application, a avoué avoir vendu ses utilisateurs en acceptant l’offre de Facebook.

Quelle alternative ?

Du côté de Facebook, on affirme cependant que ces allégations sont fausses et, qu’à ce jour, il n’existe aucune preuve matérielle en mesure de prouver ces sorties et critiques. Pour Durov justement, ce manque de concret tend à confirmer ses dires. Selon lui, l’absence de données stockées dans les serveurs tend à rendre impossible la découverte d’exemples selon lesquels la sécurité de WhatsApp serait exploitées. Invitant les usagers à effacer l’application de leur téléphone, Durov mettra ensuite en avant l’application Telegram qui, similaire à WhatsApp dans sa complexité, est connue pour avoir une politique intransigeante en matière de respect de la vie privée et des données.

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