Après l’élection de Johnson, l’UE espère un accord rapide sur le Brexit

Il y a quelques heures seulement, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, remportait 364 des 650 sièges à la Chambre des communes , synonyme d’ une victoire écrasante aux élections générales du Royaume-Uni. Alors que la réalisation du Brexit, avait été au cœur des débats au cours de cette élection, les dirigeants européens exprimaient ce jour leur confiance dans le fait que cette victoire des conservateurs appellerait à une ratification rapide de l’accord de retrait mais également à un soutien d’une relation économique étroite avec le Royaume Uni.

Un Bloc des 27, optimiste

Depuis hier jeudi, Les 27 dirigeants européens sont en sommet à Bruxelles dans les bâtiments du Conseil européen, rue de la Loi. Un sommet qui aurait suivi de près les élections au Royaume-Uni et aurait été parmi les premiers à saluer la victoire du conservateur Johnson.

Une victoire que le Premier Ministre Johnson avait qualifié de « décision irréfutable, irrésistible et indiscutable du peuple britannique (…) pour faire avancer le Brexit ». Pour lui, les électeurs avaient soutenu sa promesse de « faire aboutir le Brexit » et de retirer le pays de l’Union européenne avant le 31 janvier de l’année prochaine.

Un point de vue partagé par les dirigeants européens qui auraient estimé que cette majorité conservatrice acquise à Johnson lui donnait enfin les coudées franches pour avancer dans les négociations et décider de véritables objectifs. Car si L’UE était d’accord pour une sortie du bloc, elle apprécierait que le gouvernement britannique adhère aux normes environnementales, fiscales, professionnelles et sociales de l’UE, mais aussi commerciales ; d’où la délicatesse des négociations sur l’accord de retrait.

Brexit : Après l’accord avec l’UE, Boris Johnson dans l’embarras 

Or le premier ministre britannique avait déjà fait savoir qu’il ne prolongerait pas la période de transition de 11 mois prévue après la ratification du retrait en janvier. Aussi pour l’UE il était important que le retrait soit rapidement effectif afin que comme l’aurait préconisé le président du Conseil européen, Charles Michel, « les négociations sur la phase suivante» puissent démarrer « dans la sérénité, tranquillement, mais avec une grande détermination ».