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Donald Trump sanctionne le fils d’un président encore en poste

Rafael Ortega, fils du président nicaraguayen Daniel Ortega, a été ce jeudi, visé par une série de sanctions imposées par les États-Unis. La justice le soupçonne effectivement, de « blanchiment d’argent de soutien à la corruption ». Ces sanctions ont également une autre portée puisque Washington espère mettre la pression sur le pouvoir actuellement en place.

Au Nicaragua, une grave crise politique et sociale frappe le pays depuis un an maintenant. Le gouvernement américain espère ainsi faire pression sur l’exécutif afin que de nouvelles élections anticipées soient rapidement organisées, dans le but de mettre fin à une situation délicate pour tous. Histoire d’accentuer la pression et faire passer un message lourd de sens, c’est donc le gestionnaire des fonds de la famille Ortega, Rafael Antonio Ortega Murillo qui a été ciblé.

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Rafael Ortega, sanctionné par le gouvernement américain

Une annonce confirmée par le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, qui a ajouté que deux entreprises étaient également ciblées, des entreprises qu’il utiliserait afin de procéder à ses blanchiments d’argent. En effet, le régime en place contrôlerait deux sociétés qui lui permettent de réaliser des profits, de blanchir de l’argent et surtout, de mettre en place un système de corruption visant à garantir à ces entreprises, un accès préférentiel à certains marchés.

Le Nicaragua, dans le viseur de l’administration

Dans les faits, ce dernier rachète via Distribuidor Nicaraguense de Petroleo, société détenue par sa famille, des stations-service, de quoi lui permettre d’éviter les sanctions pétrolières imposées contre son régime. Enfin, sa société spécialisée dans des services de surveillance, œuvrerait au compte du gouvernement afin de protéger les actifs et acquis familiaux, et ce, en échange de millions de dollars. Les sanctions annoncées elles, concernent le gel de possibles avoir, mais également l’interdiction à tous les citoyens américains, de collaborer avec ces entreprises ou ces personnes. Preuve que le gouvernement garde donc un œil sur l’évolution de la situation. Suffisant pour pousser le régime à modifier sa façon d’agir ? 

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