Un nouvel épisode de suicide a frappé la police française ce lundi 30 décembre 2019. En effet, un policier s’est donné la mort dans la nuit de dimanche à lundi, à l’Etat-major de la police des Hauts-de-Seine. L’information a été donnée par le parquet de Nanterre. La nouvelle avait été annoncée plus tôt dans la matinée sur Twitter, par la préfecture de police de Paris.
59 suicides en 2019 contre 35 l’année dernière
Dans ce message, elle a fait part de son émotion après avoir perdu un de ses gardiens de la paix. Une enquête pour déterminer les causes de ce suicide a été ouverte, et sera conduite par l’IGPN et le service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine. Ce nouveau décès vient porter à 59 le nombre de policiers qui se sont suicidés depuis début 2019, d’après la police nationale. Il dépasse celui de l’année dernière qui s’élevait à 35.
La procureure de la République de Nanterre, Catherine Denis a confié à un média français que le policier, un sous-brigadier s’est donné la mort aux environs de 2h du matin. Elle a expliqué qu’il s’était éloigné de la salle où ses collègues étaient et s’est « mis à l’écart dans l’entrée, s’est assis dans un fauteuil et a tiré avec son arme de service ».
France : nouveau suicide d’un policier par pendaison
Il avait laissé trois lettres
Selon la procureure, l’homme âgé d’une trentaine d’année avait laissé trois lettres. Une pour ses collègues, une pour sa hiérarchie et une autre pour son épouse. Dans celle adressée à sa hiérarchie il a fait part des « difficultés générales de la police dans la société actuelle ». Par ailleurs, la magistrate a précisé que le défunt n’avait pas accusé sa hiérarchie. Notons que le policier était également père de deux enfants et délégué syndical.
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