France : un immigré se suicide dans un centre de rétention

En France, migrant originaire d’Europe de l’Est s’est suicidé au sein du Centre de rétention administrative de Saint-Jacques-de-Lande, près la ville de Rennes. Très vite pris en charge par les secours, ce dernier a été envoyé à l’hôpital le plus proche, où la mauvaise nouvelle est tombé quelques jours plus tard, des suites des séquelles de son geste. Une information confirmée par la préfecture.

Arrivé dans ce centre, qui s’apparente à un centre pénitentiaire pour personnes ne disposant pas de papiers légaux, la victime était âgée de 35 ans. En attente d’expulsion probablement vers la Roumanie, celle-ci a ainsi tenté de mettre fin à ses jours le 19 décembre dernier, par pendaison. 

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Pris en charge par le personnel du centre puis par les secours, l’homme sera alors envoyé à l’hôpital. Dans un état grave, la mauvaise nouvelle est tombée le 27 décembre, soit près d’une semaine après son arrivée au CHU de Pontchaillou.

Aucun examen psychologique n’a été réalisé

Interpellé entre le 16 et le 17 décembre dernier, l’individu sera enfermé le 18. En état de détresse totale, il aurait évoqué à diverses reprises sa situation difficile, son combat et ses nombreux malheurs. Toutefois, les autorités n’ont pas décelé le moindre signe avant-coureur laissant penser qu’il pourrait aller à cette extrême.

Résultat, aucune protection ou mise en place spécifique n’a été effectuée par les forces de l’ordre. Une vraie préoccupation pour Maryse Boulard, de la Cimade, l’association venant en aide aux migrants, réfugiés ainsi qu’aux aux déplacés, aux demandeurs d’asile et aux étrangers en situation irrégulière. Selon cette dernière, un examen psychologique doit absolument et constamment être effectué à l’arrivée d’une nouvelle personne au sein d’un centre.

Cinquième cas enregistré depuis 2017

Le système actuel ne prévoit effectivement pas la mise en place d’un tel procédé. Résultat, les migrants détenus le sont sans que personne ne se préoccupe réellement de leur situation psychologique. Ainsi, lorsqu’une personne se trouve dans un état de détresse considérable et que rien n’a été fait en amont pour s’en rendre compte et gérer le problème, alors le pire est à envisager.

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À cela, s’ajoutent les conditions de vie difficiles et des taux d’occupation qui ne cessent d’augmenter. Face à ces privations de liberté, certains optent donc pour le pire. Il s’agit du cinquième décès en France, dans un centre du même type, depuis 2017.

2 réponses

  1. Avatar de elsassfrei58
    elsassfrei58

    S’il était resté chez lui, il serait encore vivant

    1. Avatar de zob
      zob

      envahisseur…

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