France : une blessée grave dans un cas de rage au volant

Ce lundi, dans une  altercation qui laisserait supposé un fait typique de rage au volant en France, deux piétonnes se faisaient poignarder en pleine rue  par une automobiliste avant que celle-ci comme si de rien était ne se remette au volant et ne reprenne sa course. Les faits auraient eu lieu en plein centre de Paris, dans « la rue du Colisée à deux pas des Champs-Élysées ».

Une blessée « grave »

Des deux femmes agressées et transportées d’urgence à l’hôpital le plus proche, l’une l’aurait été dans un état critique. Cependant si la conductrice « enragée » aurait finalement été arrêtée, aucune information n’avait pour le moment fuité sur les motifs de l’altercation et les raisons d’un tel accès de violence.

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Et ce serait justement ce flou sur les véritables motivations de la conductrice qui laisserait supputer de sa part d’un accès de « rage au volant », le terme générique désignant l’ « Agressivité excessive de certains conducteurs qui tentent de blesser ou de tuer un piéton, un autre conducteur ou un des passagers à la suite d’une altercation ». Cependant si ce fait avéré de psychologie sociale était depuis longtemps reconnu au Canada et aux Etats Unis, en France sa reconnaissance était somme toute récente.

Selon une étude clinique diligentée en 2014 en France, par le Dr Patricia Delhomme de l’Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux, diverses causes pouvaient entraîner cet état de grande colère et ces « pics d’agressivités » chez les conducteurs.

La présence des forces de l’ordre 1 %, la discourtoisie entre usagers de la route (17,9 %), la conduite illégale des autres conducteurs (24,5 %) et la progression entravée par un autre usager roulant lentement (27,5 %). Tous ces facteurs ne trouvant cependant effet que dans la mesure où le sujet, le conducteur, serait déjà dans un état de difficulté à réguler ses émotions.

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Et lorsque le pic d’agressivité était atteint, l’on pouvait facilement se retrouver dans les cas du drame de la rue du Colisée.  L’agresseur retrouvant généralement ses esprits après coup.

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