Cela fait maintenant quelques jours que le chef d’Etat-major de l’armée nationale populaire algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah est mort. L’intérim de ce poste est désormais assuré par le général Saïd Chengriha. Celui-ci s’est récemment exprimé hier lundi 30 décembre 2019, pour la première fois depuis sa prise de fonction, au cours d’une réunion avec les cadres du ministère de la défense et de l’Etat-major de l’armée.
L’armée a géré la situation avec clairvoyance
Dans son discours, Saïd Chengriha a fait cas d’un « complot dangereux qui visait la stabilité de l’Algérie et les fondements de l’État et la neutralisation de ses institutions constitutionnelles pour le faire sombrer dans le chaos ». Le chef d’Etat-major par intérim a cependant indiqué que ce complot a pu être déjoué grâce à l’armée demeurant aux côtés de la population algérienne.
Un communiqué du ministère de la défense a souligné que le haut commandement de l’armée qui a pris conscience de la teneur du complot, est parvenu à gérer la situation « avec sagesse et clairvoyance, à travers l’accompagnement et la protection des marches pacifiques, sans qu’aucune goutte de sang ne soit versée ». Le communiqué évoque également l’accompagnement des institutions de l’Etat, visant à permettre à celles-ci d’atteindre leurs objectifs « dans les meilleurs conditions ».
L’armée a participé à l’organisation des élections transparentes
Le communiqué du ministère de la défense n’a pas manqué de souligner que le complot a aussi pu être maîtrisé grâce à la détermination de demeurer dans la légitimité constitutionnelle et à affronter quiconque ose nuire à la l’unité de l’Algérie. Le général Saïd Chengriha a affirmé que l’armée nationale populaire a participé à l’organisation des élections transparentes et à la sécurisation du processus électoral dans une atmosphère de sérénité et de quiétude.
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Notons par ailleurs que, le chef d’Etat-major par intérim avait réaffirmé dans son discours la détermination de l’armée aux côtés du peuple algérien. A ce niveau, il avait laissé entendre que « l’institution militaire ne déviera jamais de son rôle et de ses engagements constitutionnels ».