Donald Trump suit visiblement de très près le dossier relatif à l’avionneur américain Boeing. Selon des informations relayées par les médias internationaux, l’actuel locataire de la Maison Blanche aurait joint le responsable de l’entreprise pour avoir plus d’informations sur la situation qu’elle traverse.
Un échange téléphonique
L’échange téléphonique aurait eu lieu le dimanche dernier. Le patron du constructeur américain a donc essayé de rassurer le milliardaire républicain sur les conséquences de la récente mesure que l’entreprise a dû prendre. En effet, Boeing suspend la production de son modèle phare 737 Max dès le début de l’année prochaine.
La période de suspension n’est toutefois pas déterminée. Dennis Muilenburg aurait déclaré au président américain que cette suspension qui est intervenue n’aura pas grand impact sur l’emploi de salariés de l’entreprise.
L’entreprise avait réduit la production de ses avions depuis le début de la crise avant de décider finalement de suspendre la production. Le régulateur américain indiquait que le processus de certification pourrait prendre du temps à cause des nombreuses modifications à apporter au logiciel de pilotage automatique à l’origine des accidents mortels enregistrés.
Plusieurs entreprises touchées
Mais selon les informations relayées dans les médias, la mesure relative à la suspension de la production aura des impacts tant sur le secteur du transport aérien que sur l’économie aérienne. En effet, à en croire les explications, plusieurs centaines d’entreprises liées à la production de l’avion seront touchées.
Le quart de la production de Boeing serait destinée au marché américain. Les trois quarts restants sont dédiés à l’export. Ainsi, si la situation relative à la suspension de la production du 737 Max dépasse le premier trimestre de 2020, les conséquences pourraient se ressentir sur l’économie américaine.
L’impact se ressentirait sur le Produit Intérieur Brut de la première puissance mondiale. Selon les chiffres qui ont été avancés, le PIB pourrait être frappé de 0,5% car les exportations représentent « 0,4%, et 0,1% du côté des investissements ».