Inculpé pour escroquerie et blanchiment de capitaux, Bernard Godonou Kikissagbè alias KGB va devoir encore attendre pour être fixé sur son sort. Son procès qui s’est poursuivi lundi 27 janvier dernier, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a été renvoyé.
Comme ce fut le cas pour les audiences du 9 décembre 2019 et du 13 janvier 2020, celle du lundi 27 janvier dernier a été renvoyée. Le juge de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a renvoyé le dossier 10 février prochain. Elle va permettre aussi aux avocats de la défense ainsi que ceux de la partie civile de faire leur plaidoirie.
Selon le quotidien La Nation, c’est après ces deux étapes de la procédure que la Cour présidée par Cyriaque Dossa, président de la CRIET, va pouvoir mettre le dossier en délibéré pour fixer le sort de l’homme d’affaires et chacun de ses 10 complices. Selon le quotidien, deux des huit victimes du dossier ont pris part à l’audience du lundi dernier.
Ces deux victimes sont des Européens. Elles sont venues au Bénin pour le procès. Les deux victimes présentes se sont constitués partie civile et l’une d’entre elles réclame aux mis en cause 7,7 millions d’Euros, soit environ 4 milliards F Cfa comme préjudice.
Pour rappel, Bernard Godonou Kikissagbè alias KGB est poursuivi pour escroquerie en bande organisée. Il avait réussi à quitter le territoire national pour se réfugier au Togo. Un mandat d’arrêt international avait été décerné à son encontre, ce qui a permis son interpellation le 31 mai 2019 à Lomé. Il a été extradé au Bénin le 16 juillet 2018.
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