Dans la sphère des Ports de la sous-région, celui du Cotonou (Bénin) peine toujours à attirer plus de navires. Il accueille moins de navires que ceux de Lomé, de Tema au Ghana, de Lagos et de Abidjan. C’est un fait. Depuis l’avènement du régime de la rupture et la mise en place des réformes à grand renfort médiatique, le Port autonome de Cotonou n’a pas réussi à se mettre à la hauteur des autres de la sous-région. Mieux, il est le port le moins fréquenté selon des chiffres.
A titre de comparaison, ce samedi 4 janvier 2020, le nombre de navires au Port de Cotonou est de sept. Au port de Lomé, le nombre de navires est de 22 et de 46 au Port de Tema au Ghana. Au port de Lagos, on dénombre 88 navires et 61 au Port de Abidjan. La différence est bien nette même au niveau des prévisions d’arrivée de navires. Le nombre de navires attendus au Port de Cotonou est de 14 et de 30 au Port de Lomé. Le Port de Tema en attend 27 tandis que celui de Lagos va accueillir 46. Celui d’Abidjan attend 31 navires.
Ces différents chiffres montrent à suffisance que le port de Cotonou est de loin le port de la sous-région qui accueille moins de navires. Pourtant, le 20 décembre 2017, le Conseil des ministres a autorisé le ministre des Infrastructures et des Transports à procéder à la contractualisation de la gestion du Port Autonome de Cotonou, dans le but d’optimiser la rentabilité du Port de Cotonou.
La réorganisation envisagée comporte deux (02) phases, une phase d’approche et une phase active dite phase d’exécution à partir du 1er mai 2018. Mieux, Christian DE BLOCK, Expert PAI, directeur au Port d’Anvers avait été détaché pour assurer la période de transition proposée par PAI. Il est nommé directeur général du Port autonome de Cotonou par le Conseil d’Administration. Christian DE BLOCK a cédé son poste de directeur général du Port autonome de Cotonou à Joris THYS à compter le 1er août 2018.
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