,

Coronavirus: Le Togo prend des mesures, le Bénin encore dans l’expectative

Face à la maladie des poumons due au virus grippal Coronavirus qui sévit en Chine, le gouvernement togolais, comme d’autres sur le continent, n’est pas resté silencieux que comme celui du Bénin. Le ministre de la santé et de l’hygiène publique Moustafa Mijiyawa a sorti un communiqué pour renseigner le peuple togolais sur des « cas d’une maladie des poumons due à un nouveau virus grippal appelé Coronavirus» qui sévissent actuellement en Chine.

La situation a amené l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à demander, le 23 janvier dernier, à tous les pays d’être en alerte. Le ministre Moustafa Mijiyawa invite les populations à la sérénité, mais à la vigilance plus accrue. Il demande aux Togolais d’adopter un certain nombre de comportements pour éviter cette maladie. Les populations doivent «se laver régulièrement les mains à l’eau, ou avec des gels hydro-alcooliques; se protéger, si possible, la bouche et le nez avec une bavette». Il est demandé à chacun de «se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir ou avec le creux du coude avant de tousser ou d’éternuer» et d’«éviter tout contact direct avec des personnes présentant des signes suspects de grippe ou de difficultés respiratoires». Aussi, il faut «bien cuire les viandes, poissons, crabes, crevettes, escargots de mer et autres fruits de mer avant de les consommer».

Publicité

Car, il s’agit d’une «maladie grave, hautement contagieuse et mortelle». Selon le communiqué, cette maladie se transmet à une personne par contact avec les sécrétions nasales et les gouttelettes de salive émises par la toux ou les éternuements d’une personne malade. Cette maladie se manifeste comme «la grippe ordinaire par une fièvre brusque, accompagnée de plusieurs autres signes tels que mal de gorge, toux, difficultés respiratoires, écoulement nasal, fatigue intense, maux de tête, douleurs musculaires, etc.».  Alors, devant toute suspicion, le ministre Moustafa Mijiyawa demande d’informer «le personnel du centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate». Il rassure que «des dispositions sont prises aux points d’entrée aériens, terrestres et maritimes pour surveiller les voyageurs provenant  des zones touchées».

Et le Bénin?

Selon RFI, au Kenya, en Éthiopie, en Afrique du Sud, au Ghana, au Sénégal comme partout dans le monde, les débarquements sont encadrés, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au niveau des aéroports, des salles de quarantaine sont prévues pour les cas suspects et des hôpitaux sont préparés pour recevoir d’éventuels patients. D’après ce média, à l’aéroport de Lagos, au Nigeria, comme à l’aéroport de Nairobi, au Kenya, les passagers en provenance d’Asie sont soumis à un questionnaire qui renseigne sur leurs déplacements, leurs rencontres avec des personnes qui auraient pu être exposées à la maladie ou encore sur leurs symptômes éventuels.

Tous les passagers sont passés au scanner à l’aéroport Bole, d’Addis-Abeba, en Éthiopie. On leur prend la température des gens qui débarquent. Mais, au Bénin, le gouvernement, comme à son habitude devant certaines situations, garde le silence. Il n’a adressé aucun message à la population pour l’informer de la situation ni pour indiquer les mesures prises et les comportements à adopter. Pourtant, beaucoup de Béninois font des va-et-vient en Chine pour leur commerce et autres affaires.     

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité