Sans faire de vagues, Boni Yayi est rentré à Cotonou le dimanche 29 décembre 2019. Deux jours après, c’est à dire le 31 décembre, il rencontrait les différentes ailes du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE). Cette conjonction est la première que le président d’honneur de cette formation politique tenait avec les camps Hounkpè et Azatassou séparément.
Hier lundi 06 janvier 2020, Boni Yayi a eu une seconde rencontre avec les deux ailes toujours de manière séparée. C’est Frissons radio qui rapporte l’information. Après avoir arrondi les angles de chaque côté, Boni Yayi convoquera peut-être une rencontre commune pour que les deux camps fument le calumet de la paix.
Ils s’attaquent par médias interposés
Il faut dire que cette crise interne dure depuis 5 mois. Elle a été déclenchée par l’obtention du récépissé provisoire du parti par le camp Hounkpè. Ses autres camarades à l’instar de Eugène Azatassou et Alassane Tigri reprochent à l’ancien ministre et à ses alliés d’avoir agi sans les consulter.
Depuis, les deux ailes s’attaquent par médias interposés. Dans une récente interview accordée à un média en ligne Alassane Tigri a clairement indiqué que ses camarades dissidents étaient en « perdition ». Du côté du camp Hounkpè aussi on n’hésite pas à tirer à boulets rouges sur « les amis » d’en face.
Récemment Théophile Yarou a laissé entendre sur BiNews que le seul responsable de la crise était l’ancien député Valentin Djènontin, qui discute le titre de secrétaire exécutif national du parti avec Paul Hounkpè. Djènontin n’a pas tardé à répliquer dans son adresse à la nation le 31 décembre 2019.
Sans véritablement le nommer, il a indiqué qu’il y avait parmi les dissidents des « traîtres » qui ont essayé de sacrifier les efforts « de nos vaillants militants sur l’autel de leurs intérêts particuliers ». Les prochains jours nous diront si Boni Yayi arrivera à éteindre ce qui s’assimile à un brasier.
Laisser un commentaire