Coup d’essai et coup de maître pour Boni Yayi. L’ancien président béninois a réussi à réconcilier sa famille politique minée depuis plusieurs semaines par des querelles internes. Des querelles qui se sont levées après l’obtention du récépissé provisoire par le parti. Les cadres à l’instar de Eugène Azatassou et Alassane Tigri avaient en effet refusé de reconnaître le document pointant d’un doigt accusateur leurs collègues (Paul Hounkpè, Théophile Yarou) qui ont organisé un congrès sans les consulter afin d’obtenir ce récépissé.
Aujourd’hui, après la réconciliation, le document n’est plus attaqué. Il est accepté par tout le monde. Ce qui donne lieu à un brusque changement de ton chez le conseiller politique Eugène Azatassou. Interrogé par RFI, il a signifié à haute et intelligible voix que le parti reconnaissait la pièce délivrée par le ministère de l’intérieur.
« Ce récépissé nous était dû »
« Nous reconnaissons ce récépissé. Nous avions déposé tous les dossiers. On nous a fait faire des corrections. Nous avons tout corrigé et puis, on ne nous a pas remis notre certificat de conformité. Donc ce récépissé nous était dû. Nous sommes légalement enregistrés » a-t-il déclaré, lui qui dénonçait quelques semaines plus tôt un récépissé non conforme aux normes.
Notons que la réconciliation de la famille politique FCBE intervient à quelques mois des élections communales. Une bonne nouvelle pour les militants. Mais une question se pose . Quel bureau du parti sera reconnu ? Est-ce celui dirigé par Valentin Djènontin ou Paul Hounkpè ?
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