La justice française est en train de connaître de l’affaire Mourad Fares. Le mis en cause âgé de 35 ans est accusé d’avoir facilité le départ de nombreux combattants en Syrie. Il lui est également reproché d’avoir commandé un groupe.
Il a parcouru plusieurs groupes
Mais ce vendredi 24 janvier 2020, l’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a dit regretter l’aventure dans laquelle il s’est embarqué. Selon les informations qui ont été fournies sur lui, il aurait passé une année en Syrie.
Il aurait été membre de l’État islamique en Irak. Il serait également passé au Levant (EIIL) avant de finir son parcours au Front al-Nosra. Comme charge retenue contre lui, il lui est reproché des faits de « participation à une association de malfaiteurs terroriste », « direction ou organisation d’une association de malfaiteurs terroriste » et « financement d’entreprise terroriste ».
« J’ai l’impression d’être dans un cauchemar »
Mais l’accusé assure avoir tourné dos à cette vie. Pour lui, tout ce qu’il a fait ressemble désormais à un cauchemar. « C’est complètement fou dans quoi on s’est embarqué. J’étais sûr de moi, de mon idéologie. C’est le genre de choses qu’on ne voit que dans les sectes (…) Aujourd’hui, et même toute cette semaine, j’ai l’impression d’être dans un cauchemar. » a-t-il notamment déclaré ce vendredi lors du procès.
S’il accepte avoir joué le rôle de recruteur avec quelques nuances, il réfute totalement la thèse selon laquelle il aurait dirigé un quelconque groupe ou même pu combattre. « Je suis écœuré d’avoir demandé à mon propre frère de venir. J’étais tellement persuadé d’avoir fait le bon choix… Je voulais que les autres le fassent aussi. » a-t-il également déclaré.
On retient de ses propos qu’il est rempli de remords après tous les actes qu’il a commis. Mais selon les informations relayées par la presse dans la soirée de ce vendredi, l’accusation a requis 22 ans de réclusion criminelle.
Répondre à Magi Annuler la réponse