Les Etats-Unis n’ont visiblement aucune envie de retirer leurs soldats de l’Irak comme l’exigent les députés de ce pays suite aux derniers événements. Selon différentes informations relayées par les médias internationaux, Washington exhibe une menace pour maintenir les plusieurs milliers de soldats américains dans le pays.
Le compte Fed dans le viseur des USA
La dernière trouvaille de l’administration Trump serait de menacer de retirer à l’Irak son compte à la Réserve fédérale américaine (Fed). Le compte en question a vu le jour il y a environ 17 ans après la chute du régime de l’ancien président irakien Saddam Hussein.
Plusieurs milliards de dollars issus de l’exploitation de pétrole y sont stockés. Il est le principal revenu du pays et sa seule source de devises. Ces menaces qui sont relayées par la presse, font suite à la décision qui a été prise par les députés de ce pays.
Trump souhaite un départ sur une base consensuelle
Ils exigeaient purement et simplement le départ des plus de 5 milles soldats américains de leur pays. Mais le président américain avait déjà annoncé les signaux alors qu’il s’entretenait avec les journalistes dans son avion. Donald Trump, indiquait notamment à cet effet que le retrait de ses soldats de l’Irak doit se faire sur une base consensuelle et non unilatérale.
«S’ils nous demandent effectivement de partir, si nous ne le faisons pas sur une base très amicale, nous leur imposerons des sanctions comme ils n’en ont jamais vu auparavant […] Elles feront apparaître les sanctions contre l’Iran comme presque faibles» avait insisté l’actuel locataire de la Maison Blanche dans ses propos.
Le décès de Soleimani à l’orignie
Rappelons que la tension est montée dans la région suite aux frappes meurtrières qu’avait effectuées l’armée américaine. Ces raids ont occasionné le décès de plusieurs personnes influentes très proches de l’Iran.
Il s’agit en effet du général iranien Qassem Soleimani et d’Abou Mehdi al-Mouhandis. Ce dernier était le numéro deux de la coalition de paramilitaires pro-iranienne al-Chaabi.
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