Ce vendredi, la presse française relayait l’histoire de Julie Goislard, libraire à Clichy-la-Garenne, qui voyait ses comptes en banques, et ceux de sa famille en procédure de clôture unilatérale de la part de sa banque, pour « dépassement de découvert non autorisé ». Pour la cliente, les motifs de la banque seraient tout autres et à rechercher certainement dans sa grande activité sur les réseaux sociaux.
La banque se débarrasse d’une cliente un peu trop « bruyante »
La possibilité d’accéder à un compte bancaire serait un droit en France depuis 1984. Cependant les relations de coutume cordiales entre une banque et sa clientèle, pouvaient se détériorer et les différentes parties choisir à ce moment de rompre unilatéralement la relation commerciale engagée. Avec la condition particulière pour l’institution bancaire de devoir prévenir l’autre partie, 30 jours avant que la fermeture soit « motivée » ou non.
Dans le cas de Julie Goislard, la décision de la banque semble motivée mais pas pour la raison évoquée. Selon la libraire, la banque aurait décidé de la fermeture de « son compte professionnel, personnel, son compte joint, celui de son conjoint et de sa fille de neuf ans » parce qu’elle aurait un peu trop critiqué la « Maison » sur son compte professionnel Twitter et sur la plateforme-client twitter de la banque. En effet, Mme Goislard aurait pris l’habitude depuis Septembre dernier, de dire son ras-le-bol quant aux déconvenues constatée sur « son terminal de paiement » et du silence aux relents de dédain du service client de la banque, maintes fois sollicitée.
Aussi, alors qu’elle recevait courant le mois de décembre un préavis de fermeture de compte, pour « dépassement de découvert non autorisé », la libraire confiait à la presse avoir été la première surprise d’une telle décision de la part de l’institution bancaire. Surtout que, avait-elle révélé, cela faisait huit années qu’elle était cliente et n’avait aucun découvert.
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