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USA : Pompeo s'en prend au parti communiste chinois

Alors que les relations entre Pékin et Washington se sont récemment apaisées, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, est monté au créneau, afin de directement critiquer le pouvoir chinois. Invité du côté de Londres afin d’y rencontrer son homologue britannique Dominic Raab en vue du Brexit, ce dernier a eu des mots à l’encontre de Pékin.

Dans les faits, Pompeo a qualifié le système politique chinois et surtout, le Parti communiste, de plus grande menace de notre époque. Une sortie effectuée à l’occasion d’un point presse au cours duquel les deux hommes sont revenus sur les nouvelles tensions diplomatiques survenues récemment après que Londres ait confirmé ouvrir ses protes à Huawei dans le cadre du déploiement de sa technologie 5G. Bien entendu, le Brexit était également à l’ordre du jour, alors que celui-ci sera effectif dans les heures à venir.

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Washington tente d’isoler Huawei

Fervent opposant à la société chinoise, qu’il accuse de travailler au compte du gouvernement, Washington souhaite à tout prix isoler Huawei et l’empêcher de déployer ses antennes relais. Toutefois, la stratégie américaine semble avoir du mal à se montrer pleinement efficace et de nombreux alliés stratégiques n’hésitent pas à dire oui au groupe chinois, Londres en tête. S’il reconnaît toutefois la qualité de l’économie chinoise, à laquelle l’économie américaine est fortement liée, Pompeo estime que les valeurs chinoises sont décalées par rapport au monde que souhaitent bâtir les États-Unis.

Pompeo, la Chine en ligne de mire

Ce n’est pas la première fois que ce dernier s’en prend d’ailleurs au régime chinois. Il y a quelques mois, en octobre, Mike Pompeo s’en était ainsi pris à Pékin, qu’il accusait d’être ouvertement hostile aux États-Unis et à son gouvernement. Un mois plus tard, en novembre, il s’était ensuite ému de l’autoritarisme à la Chinoise. Des attaques que Pékin n’a pas franchement apprécié, invitant très vite le diplomate à « abandonner ses préjugés ». Une réponse qui, visiblement, n’a pas eu l’effet escompté puisque Pékin en a une nouvelle fois pris pour son grade.

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