USA : une élue noire raconte sa perte totale de cheveux et émeut la toile

La représentante Ayanna Pressley du Massachusetts, serait parmi les élues afro descendants démocrates les plus charismatiques. En plus d’une belle prestance, la femme de 46 ans était tout de suite remarquable par son abondante chevelure faite de tresses « sénégalaises », qu’elle arrangeait de mille et une façon. Ce Jeudi pourtant, la représentante révélait sur ‘’ The Root’’, un magazine en ligne orienté afro-américain, que ses abondantes tresses « sénégalaises » étaient postiches, et qu’elle souffrait d’une maladie auto-immune qui provoquait la perte de cheveux.

Pour être libérée du secret

Ces tresses sénégalaises semblaient faire partie intégrante de la personnalité de la représentante, faisant d’elle l’une des rares femmes politiques noires à porter une coiffure « naturelle ». Elle le portait malgré le fait que pour certaines de ses paires, son style était «trop ethnique», «trop urbain» ou «pas assez policé». Mais pour Pressley, voir une élue porter fièrement ses cheveux en tresses était important et pour beaucoup.

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Du coup, alors qu’elle ne l’avait pas prévu, ses tresses étaient devenues comme un symbole. Un magnifique symbole certes, mais un symbole sans véritable fondement ; car en réalité, de cheveux, Ayanna Pressley n’en avait point, souffrant d’une alopécie chronique qui lui avait retiré de la tête toute croissance capillaire. Dans une vidéo ce jeudi donc, la représentante avait décidé de déclarer son alopécie « pour être libéré du secret et de la honte que ce secret emporte avec lui » et se montrait face camera la tête totalement imberbe. La femme politique disant vouloir se libérer du « mensonge »; ayant senti qu’elle « participait à une trahison culturelle » à cause « de toutes les petites filles » qui lui écrivaient des « lettres » et pour qui elle le sentait, elle représentait un modèle.

Une déclaration qui loin d’avoir choqué, aurait au contraire suscité une vague de sympathie pour la représentante, qui avait eu le courage humain et politique de révéler une de ses faiblesses, peut-être la principale, alors même qu’elle n’y était pas obligée. La vidéo avait fait le buzz sur Internet avec des liions de vues et des commentaires d’encouragements. Mais pour la représentante Pressley, « La réalité est que je suis noire, je suis une femme noire et je suis une femme noire en politique et tout ce que je fais est politique », avait-elle déclaré.

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