Affaire Griveaux : L’activiste russe fait des révélations sur un gilet jaune

Ce lundi 24 février 2020, l’activiste russe Piotr Pavlenski a affirmé sur les antennes de France Inter avoir eu un tête-à-tête avec l’avocat Juan Branco et Maxime Nicolle, l’un des précurseurs du mouvement ‘’Gilets Jaunes’’, au cours de la période du 13 au 15 janvier où il leur avait parlé de son projet de de diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux. A propos de la diffusion de cette vidéo, l’activiste politique est mis en examen pour atteinte à l’intimité de la vie privée et diffusion, sans l’accord de la personne, d’images à caractère sexuel.

Au cours de son intervention, il a affirmé avoir parlé de son projet en détail à Me Juan Branco. « Je lui ai dit que j’avais quelques documents à caractère pornographique, mais qu’on ne voyait pas le visage. Juan m’a dit que je devais comprendre que ça pouvait poser des problèmes juridiques, j’ai répondu, t’inquiètes pas, s’il y a des problèmes juridiques, c’est pas grave », a déclaré l’exilé politique. A propos du « gilet jaune » Maxime Nicolle, Pavlenski a notifié lui avoir demandé s’il pouvait l’aider à publier des contenus, une chose qu’il avait refusé, en lui proposant plutôt de l’aider juste à « diffuser l’adresse du site internet ».

Griveaux lui était un total inconnu

Par ailleurs, Piotr Pavlenski a déclaré n’avoir jamais au paravent entendu parler de Benjamin Griveaux jusqu’au jour où sa copine Alexandra Taddeo lui a avoué avoir eu des relations amoureuses avec lui. A l’en croire, il estimait qu’il était un simple fonctionnaire, avant d’avoir découvert « qu’il avait été de gauche avant de rejoindre Macron ». Pour M. Pavlenski, ce qui l’a vraiment poussé à diffuser la vidéo, est que l’ex-candidat aux municipales de Paris,  parlait de sa famille aux électeurs comme une famille exemplaire alors que dans ses échanges avec Alexandra Taddeo, il la qualifiait plutôt de prison.

Il envisage en outre, restaurer son site internet Pornopolitique qui a été suspendu depuis le 15 février. Pour ce qui est de sa mise en examen à propos de la publication de la vidéo, et son interdiction d’avoir des contacts avec Alexandra, il a affirmé : « le gouvernement a commencé une guerre contre mon amour avec Alexandra, c’est cruel ».