Alain Orounla était devant les hommes et femmes des médias hier vendredi 21 février. Cette rencontre dénommée « Gouvernement face à la presse » a permis au ministre de la communication de revenir sur la célébration des 30 ans de la Conférence nationale des forces vives de la nation.
Un évènement politique dont les « aspirations initiales se résumaient plus à sortir des griffes du régime dictatorial » selon lui. Il fallait donc aller au delà. Ce que le gouvernement de la Rupture a fait à son avènement au pouvoir en 2016, explique-t-il. Pour l’avocat le système politique issu de la conférence nationale a donné lieu à une pléthore de partis politiques et fait le lit à la corruption et à la mauvaise gouvernance.
Le multipartisme a donné naissance à de petits partis. Mais on ne peut pas décider avec des micro-partis qui émiettent les votes des électeurs selon Alain Orounla. Il fallait donc apporter une correction, une amélioration en réformant le système partisan pour mettre en place des partis d’envergure nationale pense-t-il.
Les tentatives de révision de la Constitution après 1996 prouvent qu’elle n’était pas parfaite
« Je ne crois pas que ce soit une exigence anti-démocratique de vouloir que les partis soient plus grands, qu’ils prennent en compte beaucoup plus de militants et donc d’aspirations et qu’ils jouent plus efficacement leur rôle dans la République » laisse entendre l’avocat.
Pour lui, la réforme du système partisan ne réduit pas les formations politiques. Il ne détruit pas non plus le tissu partisan. L’autorité croit dur comme fer que cette réforme du système partisan, celle du Code électoral, de la loi sur le financement des partis politiques, du statut de l’opposition et la révision de la constitution sont dans la droite ligne de l’esprit qui a conduit à la conférence nationale.
En ce qui concerne la révision de la constitution, le ministre de la communication a indiqué que le gouvernement du feu Général Mathieu Kérékou voulait déjà le faire. « Après 1996, les multiples tentatives de révision de la constitution du 11 décembre 1990 sont la preuve que cette dernière n’était pas parfaite et qu’il y avait de réformer » pense-t-il.
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