Les élections législatives du 28 avril 2019 n’avaient pas laissé de marbre l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Surtout à cause de son caractère exclusif. En effet, les partis d’opposition n’ont pas pu participer à ce scrutin.
Récemment, une mission d’informations et de contacts de l’APF était au Bénin. Ils ont rencontré diverses personnalités dont le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou et le chef de l’Etat Patrice Talon. L’objectif de cette mission est de voir si le pays fait des efforts pour restaurer sa démocratie pluraliste abîmée par ces législatives exclusives du 28 avril 2019. L’APF avait d’ailleurs mis l’Assemblée nationale béninoise « sous alerte » après ce scrutin.
« Qu’on restitue au peuple son parlement »
Outre Patrice Talon et Louis Vlavonou, la délégation de l’APF a aussi rencontré les acteurs de la société civile, la presse, les diplomates et les responsables de l’opposition. Après son audition, Paul Hounkpè, le secrétaire exécutif national du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a indiqué que son parti apprécie que « d’autres oreilles viennent » l’écouter. Quant à Eric Houndété, il veut tout simplement qu’on « restitue au peuple son Parlement ».
Son vœu risque de ne pas être exaucé parce qu’il se peut que l’APF lève la mise sous alerte de l’Assemblée nationale béninoise. Le bureau politique de ce parlement se réunit en juillet prochain au Maroc pour en décider. Le bon déroulement des élections communales de mai prochain pourraient peser lourd dans la décision de l’APF.
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