Interpellé par les journalistes au détour de son compte rendu du conseil des ministres d’hier, le porte-parole du gouvernement Alain Oroula s’est prononcé sur la décision du parti Restaurer l’Espoir (RE) de Candide Azannaï de ne pas prendre part aux élections municipales et communales du 17 mai prochain.
C’est acte depuis le mardi 11 février 2020 que le part Restaurer l’Espoir ne sera pas aux élections municipales et communales prévues pour le 17 mai prochain. Le gouvernement comme le peuple béninois a appris la nouvelle et le ministre de la communication n’est pas resté de marbre à ce sujet lors de son traditionnel compte rendu du conseil des ministres.
Exigences contradictoires
Amené à se prononcer sur la question, le porte-parole du gouvernement Talon, Alain Orounla a fait remarquer qu’il compte sur les médias «pour relayer auprès de nos compatriotes que les gens ont des exigences contradictoires et que chaque fois que le gouvernement qui est à l’écoute de tout son peuple et de tous les acteurs politiques va dans le sens souhaité, ce sont les mêmes acteurs, qui hier critiquaient, aujourd’hui pratiquent la politique de la chaise vide». Le ministre pense que des partis politiques ont peur de la compétition.
Les dispositions du gouvernement
Il analyse et conclut que les partis politiques qui «avaient bruyamment exprimé leur refus d’une prétendue exclusion et qui sont aujourd’hui en mesure d’aller à la compétition pratiquent la politique de la chaise vide, cela veut dire que le gouvernement travaille très bien et que l’on redoute les scores que les formations politiques qui soutiennent son action pourraient avoir lors des prochaines consultations». Car, à en croire le ministre porte-parole du gouvernement Alain Orounla, «le gouvernement a pris les dispositions pour que tous les partis en règle puissent participer à ces élections et a assoupli les règles en la matière et veiller à ce que toutes les formations politiques qui ont fait leur demande puissent avoir ce récépissé et aller à la compétition». Et donc, comme Pilate quand il fallait condamne ou non Jésus-Christ, le gouvernement s’en lave les mains.
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