Incarcération de journalistes : F. Kikan rappelle que le code de l’information n’est pas abrogé

Au Bénin, l’application du code du numérique voté par le parlement en avril 2018 fait beaucoup de malheureux dans les rangs des journalistes, web-activistes et opposants du pays. Ils sont plus d’un à côtoyer les cellules d’une prison pour être tombés sous le coup de l’une des dispositions de cette loi.

L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International appréhende avec beaucoup d’inquiétudes cette situation. Fidèle Kikan, le directeur de l’organisation au Bénin trouve qu’il est totalement inadmissible que les journalistes puissent aller en prison pour leurs opinions.

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« Notre constitution reconnaît et garantit la liberté de presse et la liberté d’expression au Bénin. Et donc, il est totalement inadmissible alors que nous n’avons pas abrogé notre code de l’information et de la communication que des journalistes puissent aller en prison pour leurs opinions. Que des opposants puissent aller en prison pour s’être exprimés sur internet  » a-t-il laissé entendre au micro de VOA Afrique.

Le journaliste Ignace Sossou est toujours en prison

Pour lui, les blogueurs ont du mal à faire leur travail parce qu’ils se retrouvent dans un environnement de censure. Notons que la dernière victime de ce code du numérique est encore derrière les barreaux. Il s’agit du journaliste Ignace Sossou. L’homme a été condamné à 18 mois de prison pour « harcèlement par le biais de moyens de communication électronique» , après avoir relayé les propos du procureur de Cotonou Mario Mètonou.

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