Syrie : Trump veut que Poutine cesse de soutenir el-Assad

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Ce Dimanche, s’entretenaient par téléphone, le président Trump et le président turc, Tayip Erdogan. Un entretien qui intervenait, quelques jours seulement après que les forces américaines se soient affrontées avec les forces pro-Assad près d’Idlib en Syrie.  Au cours de sa conversation, le président américain avait dit sa concerne de voir la Russie de Poutine ne plus offrir son soutien à Bachar El-Assad, afin de permettre à la crise dans la région de s’achever.

Trump exprime ses inquiétudes

La Russie et l’Iran ont fortement soutenu M. Al-Assad dans la guerre civile. Depuis, ces deux états et la Russie surtout avaient renforcé la coopération militaire avec la Syrie et trouvé normal de soutenir le régime de Damas, pour bouter hors du pays les rebelles kurdes à Idlib. Ce dimanche encore, soutenu par une force tactique aérienne russe, le président syrien Bachar al-Assad faisait de nouvelles avancées alors qu’il intensifiait son assaut sur la province du nord-ouest d’Idlib, et ce au grand dam des postes avancés  placés par la Turquie.

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Des succès, qui avaient été l’un des sujets du coup de fil de Trump à Recep Tayyip Erdogan.  Au cours de l’entretien le président Trump avait, rapportait la Maison-Blanche,  «  exprimé sa préoccupation face à la violence à Idlib, en Syrie »  et « aurait exprimé le désir des États-Unis de voir s’achever le soutien de la Russie aux atrocités du régime Assad ».

Ce dimanche, rapportait des agences de presse locales, ce serait près d’une trentaine de villages et villes autour de la ville d’Alep qui qui seraient retombés sous le giron de Damas après des années d’occupations kurdes. La Turquie quant à elle, avait il y a quelques jours menacé de riposter sans sommations si les avancées syriennes mettaient à mal le système tampon qu’elle avait sur place à la frontière pour empêcher des milliers de déplacements de réfugiés vers ses territoires. Des menaces dont les forces syriennes jusqu’ici semblaient ne faire nullement cas ; et pour Ankara, ce serait uniquement Damas était assuré du soutien Moscou.

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