Un ancien joueur de NBA raconte sa descente aux enfers

La fin de carrière est une étape difficile à gérer pour de nombreuses stars du sport. L’ancien basketteur de la NBA, Ben Gordon ne dérogera pas à cette funeste situation. L’ancien sociétaire des Chicago Bulls aura passé par toutes les étapes avant de se retrouver interné dans un hôpital psychiatrique. Sur le site The Players Tribune, l’ancienne gloire des Bulls raconte comment il a frôlé le suicide et la folie dans un texte intitulé «Where is my mind ». Un texte qu’il l’espère, pourra aider d’autres personnes traversant les mêmes difficultés que lui.

D’origine britannique, Benjamin Gordon a toujours été complexé par sa taille assez courte en face des plus grands basketteurs américains tels que Kobe Bryant ou Tony Allen avec leurs deux mètres et plus. Une vraie fixation avec laquelle il a dû vivre pendant tout ce temps. «J’étais là sur le terrain avec Kobe Bryant ou Tony Allen qui défendaient sur moi. Vous avez idée de la difficulté de déclencher un shoot face à ses mecs quand on fait 1,85 m ?», raconte-t-il.

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Le suicide manqué, la quasi folie, l’hôpital psychiatrique

Un complexe qui le conduira presque au suicide à la fin des années de gloire. Le joueur expose la colère ressentie à la fin de sa carrière. Une grande colère qui l’amené à envisager le suicide comme voie de sortie. Il raconte comment il a planifié et mis en œuvre sa propre pendaison. «Je ne pensais qu’à ça», avoue-t-il en parlant du suicide. «J’ai pris l’une des cordes lourdes et épaisses et l’ai nouée autour de mon cou. J’ai pris une chaise. Et je me suis pendu, pour de vrai. […] Je pouvais sentir les vaisseaux sanguins sur le point d’exploser dans ma tête», raconte-t-il. S’il est toujours vivant, cela est dû à un éclair de lucidité qui l’a soudainement traversé.

Ayant échappé au suicide, il sombrera presque totalement dans la folie. Une folie qui commencera avec un simple chiffre marquant une température sur un thermomètre. Un chiffre que le basketteur assimilera à l’âge de sa mort. Puis vinrent des hallucinations et des troubles bipolaires. L’homme déclenchera à plusieurs reprises des alertes incendie sans raison, et sera arrêté pour cela. Une folie qu’il vaincra en se laissant hospitaliser dans un hôpital psychiatrique avec le suivi d’un spécialiste. L’homme va beaucoup mieux aujourd’hui.

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