Communales au Bénin : A l’étape actuelle, trois cas de figure possible après l’enrégistement à la Céna

La Commission électorale nationale autonome (CENA) a clôturé l’enregistrement des partis politiques qui veulent prendre part aux élections communales du 17 mai 2020. L’heure est à l’étude des dossiers pour délivrer les récépissés provisoires aux partis. A cette étape, plusieurs cas de figure peuvent se présenter à la CENA.

Au terme de la loi électorale, la Commission électorale nationale autonome (CENA) peut être confrontée à trois cas possibles.  Selon Géneviève Boko Nadjo, vice-présidente de la CENA au micro de Frisson radio, le premier cas de figure, «c’est que le parti à présenter 3630 candidats et que dans chaque dossier, nous avons exactement les huit pièces prévues par la loi ». Lorsque ce cas de figure se présente, «nous lui délivrons un récépissé provisoire ».

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Deuxième cas de figure, au moment où les membres de la CENA comptent le nombre de candidats, «on se rend compte ce parti politique n’a pas fourni la totalité des candidats ». Dans ces conditions, il est immédiatement délivré à ce parti un refus d’enregistrement. Le parti sort en même temps de la course. Le troisième cas de figure, est que le parti politique vient avec le nombre exact de candidats et lors de la vérification de la compile des pièces contenues dans le dossier de chaque candidat, il est constaté que des pièces manquent.

La CENA énumère les manquements, les notifie au parti politique concerné qui dispose, au terme de la loi, de 72 heures pour compléter ces dossiers-là. La vice-présidente Géneviève Boko Nadjo explique qu’une fois cette première phase termine, il faut entamer la deuxième qui est un peu plus complexe. A ce niveau, chaque pièce est regardée à la loupe pour s’assurer qu’elles sont véritablement conformes. La loi donne huit jours à la CENA pour faire ce travail.    

Une réponse

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    La loi! la loi! Quand cela ne sert pas le prince, il le contourne mais quand il s’agit de l’opposition on brandit la loi. Quelle est cette comédie qui se joue sous nos yeux. Nous sommes en Afrique, nous sommes chez nous au Bénin et plus des 90 % des populations béninoises à la base veulent élire dans leur localité ceux qui méritent d’être choisis à la tête, pourquoi les quelques 10 % de sachant lire et écrire le francais veulent sous couvert de la loi que eux-mêmes contournent à volonté imposer leur seule vision à notre peuple qui n’a jamais choisi d’abandonner leur propre langue pour préférer le francais parlé par un peuple qui est á des milliers de kilomètres de chez nous. C’est le moment de dire non à cette aliénation honteuse et que le peuple prenne en main son destin. Une loi, soi tout le monde la respecte, y compris le prince lui-même ou c’est une loi ciblée et dans ce cas inappropriée. D’ailleurs au temps de nos ancêtres les notables « Togans » et « Gominans » sont élus à mains levées.

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