Coronavirus : le point sur les traitements actuellement en test

Vendredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décidait d’un  vaste essai mondial, dénommé ‘’SOLIDARITY’’, sur d’éventuels traitements pour les infections induites par le Covid-19. Dimanche, l’INSERM, l’agence française de recherche biomédicale, annonçait qu’elle coordonnerait? elle également, un essai complémentaire en Europe, baptisé ‘’DISCOVERY’’, qui suivrait l’exemple de l’OMS avec 3200 patients d’au moins sept pays européens, dont 800 de France. Cet essai devrait tester les mêmes médicaments que l’OMS, à l’exception cependant de la chloroquine.

Des essais importants…

Quatre traitements ou combinaisons thérapeutiques seraient donc mis à l’essai concomitamment par l’OMS et par L’INSERM. Un composé antiviral expérimental appelé Remdesivir ; les médicaments contre le paludisme tels que La Chloroquine et l’hydroxychloroquine pour L’OMS et uniquement l’hydroxychloroquine pour l’INSERM ; une combinaison de deux médicaments anti-VIH, le Lopinavir et le Ritonavir, et cette même combinaison plus l’interféron bêta, un messager du système immunitaire qui peut aider à paralyser les virus.

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Avec SOLIDATITY, plusieurs  milliers de patients dans toutes les régions du monde touchées par la pandémie seraient éligibles. Le procédé de sélection ayant été conçu le plus simple que possible afin que « même les hôpitaux débordés par une attaque de patients COVID-19 puissent participer », selon Ana Maria Heneo-Restrepo, médecin hygiéniste au Département Vaccins et produits biologiques de l’OMS qui devrait coordonner les recherches pour l’organisation. L’équivalent européen de l’essai, DISCOVERY, devrait lui ne recruter que des patients de France, d’Espagne, du Royaume-Uni, d’Allemagne et les pays du Benelux. L’essai serait mené pour DISCOVERY par Florence Ader, chercheuse en maladies infectieuses au CHU de Lyon.

…Sur des médicaments porteurs d’espoir

Les médicaments choisis pour les essais auraient été sélectionnés sur la base de nombreux critères par  un panel de scientifiques. D’abord ces molécules, seraient de celles qui avaient la plus forte probabilité de fonctionner, possédaient le plus de données de sécurité lors d’une utilisation antérieure et étaient susceptibles d’être disponibles en quantités suffisantes pour traiter un nombre important de patients si l’essai s’avérait concluant.

La ‘’star’’ des molécules à tester, serait non pas la Chloroquine, (gros effets secondaires) ou son dérivé, mais plutôt le Remdesivir. Développé au départ pour lutter contre Ebola et les virus apparentés; le Remdesivir  avait été testé l’an dernier lors de l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo, avec trois autres traitements, et se serait montré inefficace. Mais en 2017, des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill, auraient mis en évidence en laboratoire que le médicament était efficace dans l’inhibition des virus qui causaient le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) et le MERS (Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient). Et des tests sur deux patients aux USA auraient donné des résultats « extrêmement » encourageants.

2 réponses

  1. Avatar de Tourqui. medladi05@gmail.com
    Tourqui. medladi05@gmail.com

    Ça cache une affaire de gros sous.

  2. Avatar de Resilience 3000
    Resilience 3000

    On aura un traitement dans 1 mois à un mois et demi

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