Coronavirus : une révolte éclate dans une prison

Dans 27 prisons italiennes, les détenus ont décidé de se rebeller suite à l’épidémie de coronavirus qui touche actuellement le pays. Dans un contexte un peu particulier, ces derniers ont ainsi décidé de faire valoir leurs droits, estimant qu’ils faisaient face à de nombreux risques, eux aussi. Ces mutineries générales ont causé la mort de 6 prisonniers alors que des dizaines d’autres ont profité de l’occasion pour prendre la poudre d’escampette.

Dans les faits, les mutineries ont débuté après que l’exécutif italien, soucieux de protéger les citoyens italiens et d’empêcher le virus de se propager, ait confirmé que les visites de proches et permissions de sortie allaient être suspendues. Très vite, les détenus des prisons de Bergame et Modène ont été les premiers à faire valoir leur colère d’autant qu’ils n’ont pas été prévenus des décisions prises par l’exécutif italien. 

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Des mutineries dans des prisons italiennes

C’est à Modène que les six détenus auraient trouvé la mort, trois directement à l’intérieur de la prison alors que les trois autres eux, ont été retrouvés inanimés au moment de leur transfert. Du côté de Milan, une dizaine de prisonniers ont décidé de s’installer sur le toit d’une aile de la prison, criant leur envie de liberté. Ces derniers s’estiment surtout otages des décisions du gouvernement italien, qui les prive des leurs. Du côté de Pavie, ce sont des gardiens qui ont été pris en otage alors qu’à Naples et Salerne, des mutineries ont également éclaté.

Rome doit prendre d’importantes mesures

En outre, ces derniers estiment être des proies faciles face à la maladie, les cellules étant surchargées. En effet, il y aurait 61.000 détenus à travers le pays, pour 51.000 places seulement. Preuve de cette surcharge et de ces difficultés de maîtriser tout le monde, une cinquantaine de personnes ont réussi à quitter les prisons des Pouilles, dans le Sud,, même si une trentaine de ces derniers ont finalement fait le chemin inverse après avoir pu discuter avec leurs familles et les forces de l’ordre. Pour rappel, l’Italie est le second pays le plus touché au monde par le coronavirus, derrière la Chine mais devant la Corée du Sud.

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