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France : le Luxembourg vole au secours du système de santé

Au Luxembourg, petit pays européen frontalier à la France, à la Belgique et à l’Allemagne, la population n’avait pas été épargnée par le Covid-19. Depuis le premiers cas déclaré en Février, le pays compterait à la fin de la semaine dernière, environ 798 cas confirmés et un peu plus d’une demi-douzaine de décès. Cela cependant, n’avait nullement empêché les autorités luxembourgeoises d’accepter sur le territoire des malades en provenance du Grand Est Français.

Des malades évacués

Dans le Grand Est français, une fusion territoriale entre les anciennes régions de l’Alsace, de Champagne-Ardenne et de la Lorraine, la pandémie faisait grand ravage avec 20 % du total français des contaminations et 280 personnes déjà décédées. 3400 cas auraient été répertoriés dans la région contre 16 900 dans toute la France. Au 21 Mars le bilan des décès était 230, et au 22 mars à 15 h, le bilan était passé à 271 soit une quarantaine de décès en 24 heures.

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Une situation de crise qui affectait grandement les capacités sanitaires de la région, vu que les autres régions avaient également leur taux de contamination et que Paris et sa région était elles également acculées. Du coup, les autorités en charge de la santé publique dans la région, avaient vu comme un grand soulagement, l’appui de voisins immédiats, comme le Luxembourg, l’Allemagne et la Suisse, qui auraient proposé d’accueillir des malades. Le Luxembourg notamment aurait depuis le week-end dernier accepté des patients, au nombre de trois,  en provenance de l’Alsace. Les patients héliportés seraient rejoints, courant ce mardi, par quatre d’autres selon la presse locale.

MSF décide de s’en mêler

A Paris alors la situation devenait  chaque jour un peu critique, Médecins Sans Frontières (MSF), en concertation avec les autorités sanitaires françaises, aurait décidé de mettre en place des activités pour aider à détecter et gérer les cas de COVID-19 parmi les populations les plus vulnérables de « Paris et des environs ». L’organisation aurait choisi de travailler particulièrement avec les populations sensibles ; les personnes en situation précaire, comme les migrants, les sans-abri et les mineurs non accompagnés ; parce qu’elles seraient particulièrement vulnérables à la pandémie.

Selon Pierre Mendiharat, directeur adjoint des opérations de MSF: « Si rien n’est fait pour détecter et isoler les cas, la maladie risque de se propager assez rapidement. Et d’autant plus que ces personnes qui vivent en marge des services accessibles à la population générale peuvent  être difficile à atteindre ».

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