Confinement : une célèbre animatrice américaine crée la polémique

Les USA sont en quarantaine depuis maintenant plusieurs jours, avec un verrouillage complet de toutes les grandes villes. Ellen DeGeneres, célèbre humoriste américaine et créatrice d’un talk-show qui porte son nom, postait ce mardi une vidéo en ligne où elle disait son ennui, faisait l’éloge des travailleurs de la santé et comparait son expérience d’isolement à une sorte de détention. Une diatribe qui avait tout de suite créée la polémique et soulevé de vives critiques de la part des internautes.

DeGeneres fait un flop…

Dans sa vidéo, Ellen avait brossé de nombreux sujets avant de chuter en disant : « C’est comme être en prison. Principalement parce que je porte les mêmes vêtements depuis 10 jours, et tout le monde ici est gay». Cette dernière blague-là n’était pas passée auprès des internautes américains et pour diverses raisons. D’abord, l’animatrice avait comparé la quarantaine obligatoire à laquelle étaient astreints la plupart des américains à une détention. Ce qui pour beaucoup était une mauvaise publicité faite à ces mesures qui au regard des statistiques sur la pandémie aux USA se révélaient de jour en jour nécessaires. Ensuite il lui avait été reproché en comparant à une prison, son domicile de 760 mètres carré d’une valeur de 27 millions de dollars, de se moquer de ces personnes-là qui contrairement à elle, ne vivaient pas leur confinement dans des conditions aussi idéales.

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Pour finir, le fait d’utiliser sa propre compagne pour rire de l’homosexualité avait été pour certains la blague de trop. Selon le blogueur Edward Ongweso Jr, « ll n’y a aucun endroit sur son DOMAINE qui puisse jamais ressembler même à distance à une prison ». Pour le blogueur, la blague de l’animatrice avait été un vilain ‘’coucou’’ à ces nombreuses femmes détenues dans les prisons du pays et qui courraient un risque élevé d’exposition au covid-19 en raison du manque de matériels de protection et d’une incapacité à pratiquer la distanciation sociale. « Les prisonniers en nombre disproportionné, dans les établissements peuvent mourir parce qu’il y a des gens qui ne les voient que comme des sous-humains méritant de la violence ou des blagues stupides », a tweeté Edward Ongweso Jr. pour le magazine Vice.

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