Il y a quelques jours, le monde entier avait été choqué par ces images d’Africains victimes de discriminations et de violence en Chine. Des actes racistes liés à la pandémie du nouveau coronavirus, où ces africains étaient pour une raison ou pour une autre considérés comme des porteurs latents et des vecteurs potentiels de coronavirus. Cependant, selon la presse américaine, « la communauté chinoise » aux USA, subirait elle aussi et depuis plus longtemps, à cause de la pandémie, des violences d’ordre racistes dans de nombreuses villes américaines.
Alors que les images sur la toile étaient apparues montrant des ressortissants noirs, pour la plupart africains et ou afro-américains, chassés de leurs appartements ou de leurs hôtels et jetés avec leur effets en pleine rue, la réaction avait été immédiate. De nombreux pays ayant une forte représentation citoyenne dans le Hubei, avaient tenu à exprimer à la Chine leur désapprobation ; et le département d’État américain était allé jusqu’à émettre une alerte conseillant aux Afro-Américains d’éviter de se rendre à Guangzhou.
Une montée alarmante du racisme anti-asiatique aux USA
Des observateurs rapportaient une montée alarmante du racisme vis-à-vis des asiatiques, liée au COVID-19 , et ce depuis plus de deux mois. De »Koreatown » à Los Angeles à »Greenwich Village » à New York, les Asiatiques seraient harcelés, indexés, bousculés, ou plus directement agressés au prétexte qu’ils étaient à blâmer pour le coronavirus mortel. Le Conseil de politique et de planification de l’Asie-Pacifique, une ONG siégeant dans la ville de Los Angeles et fournissant des services aux ressortissants asiatiques, et ses partenaires, avait déclaré avoir reçu plus de 1 500 rapports d’incidents de haine anti-asiatique depuis la mi-mars.
Un sentiment anti-asiatiques et surtout anti-chinois, qui aurait été exacerbé par les politiques. Surtout depuis que le président Donald Trump et d’autres dirigeants politiques, de même que certains commentateurs dans les médias, avaient pris l’habitude d’appeler la maladie le « virus chinois » ou une autre variante qui faisait directement référence à la Chine ou à Wuhan, l’épicentre de la pandémie. Ainsi alors que la plupart des Américains restaient confinés à la maison, tentant tant bien que mal de ‘’survivre’’, les Américains d’origine asiatique qui étaient astreints à ces même contraintes devaient eux en plus s’inquiéter pour leur sécurité.
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