La situation des agents de santé depuis l’apparition du nouveau coronavirus en France, a commencé par se dégrader, puisque certains de leurs voisins pensent qu’ils sont porteurs du virus. Ces personnes qui persécutent du moins psychologiquement les professionnels de santé, adressent à ceux-ci des messages leur demandant de quitter leur domicile, de peur de contaminer le voisinage. C’est le cas de deux jeunes, un homme et une femme, l’un âgé de 27 ans et l’autre de 28 ans. Ils ont envoyé des lettres anonymes au contenu déplorable, à trois infirmières habitant dans la même rue. Selon un média français, les textes amenaient ces agents de santé à quitter leur quartier.
les auteurs ont reconnu les faits
Les faits se sont déroulés dans un quartier de la commune de Bayonne. Le 29 mars 2020, quand les infirmières revenaient d’une nuit de garde, elles avaient eu la surprise de voir dans leurs boîtes aux lettres, des courriers leur demandant de quitter leur domicile. Cela, afin de ne pas faire courir au voisinage un risque de contamination au coronavirus (covid-19). Arrêtés le jeudi, les auteurs des missives, qui habitent le même quartier, avaient pu être identifiés à l’aide des empreintes digitales retrouvées sur une des lettres. ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés.
Une somme de 1500 euros à payer
Ils ont été condamnés dans la soirée d’hier vendredi 17 avril 2020, à 120 heures de travaux d’intérêt général (TIG) par le tribunal correctionnel de Bayonne, pour « violences sur personnel de santé ayant entraîné une incapacité de travail », au vu des « répercussions psychologiques subies ». Aussi ont-ils été condamnés à payer une somme de 1500 euros de préjudice à une des victimes, après qu’ils aient collé une des missives sur le parebrise de sa voiture. Par ailleurs une troisième personne désignée par le couple, un homme âgé de la cinquantaine, est impliquée dans cette affaire. Contrairement aux autres, « il ne reconnaît pas les faits » selon le parquet.
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